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que ceux de la précédente, et elle paroît moins dan-s
gereuse aussi.
On a eu beaucoup de; peine à admettre les hydatides
au rang des animaux (1) ; elles paroissent «n effet si
éloignées de la formé et de la vitalité des autres ani-s
maux, qu’il a fallu toute la sagacité des naturalistes
pour le démontrer.
Il nous reste maintenant à parcourir :ri’hjstoiret
d’un ver célèbre et trop peu connu , qui ne vit. pas
toujours, comme ceux dont nous venons de parler,,
dans le corps humain.
Si ce qu’on dit de la furie infernale est vraie (2) ,
il faudra la compter parmi les grands maux qui affligent
l’espèce humaine. On trouve dans les ouvrages.
de quelques médecins qui ont écrit avant Linné
quelques faits qui pourroient peut-être se rapporter à
eet animal. Tels sont ces. vers; rouges trouvés par
Forestus (3) , Schenkius. (4) , Àndry (5), etc. chez
( 1 ) I l p a r o î t que toute s celles qu’on tro u v e -d an s lq corps
h um a in ne son t pas des animaux , mais que lque fois des- phrlytr-
tènes. M ar c, p û p a t i , H iat. mirab. lî lf . 4', .cap, i 8 ? fa i^ m en t
io n d ^ d a t id e s des p o um o n s , 'q u i é ta ie n t héréditaire s., •
(2} C e t an imal p o r té dans Pair entre .avec, un e v iv e .d o u leu r ,
ejt des s ym p tôm es assez analogues à ceu x d’un e maladie., p es-;
t i le n t ie l le , dans le corps h um a in ^ i l caiise la m or t en a4
heures. O n _ le v o i t s u r - tb u t depuis le sols tice d’été ju sq u ’à
g e la i d ’h y v e r . L in n é % fa illi en, p é rir à L ond re s en 1728 ..
(3) D e v a r iis c ap it. d o lo r ib . l ib . g , obs. 2., in sçhol.
(4) . P e c ap it. d o lo r . ’
(5) G én é r . des v e r s , chap. 3 , p . 43 ^ mais ce son t peut-être.:
des la rve s d’oestres . su r - to u t de ceu x des fo§ses,nasales des
m outons.
A P P E N D I X.
quelques personnes , et qui leur ont causé des symp--
tomes si terribles.
Peut-être pourra-t-on attribuer à cet animal, qui
sera mieux connu un jour (1), s’il est vrai qu’il
existe tel qu’on le d it , plusieurs de ces bubons ou
anthrax qui attaquent souvent les gens de la campagne?
dans les pays bas et humides' ( 2 ) mais il faut laisser
épurer ceci au creuset de l’expériejic;e.- z: lés.observations
des méflècins naturalistes nous feront connoîtro
la vérité.. Le bieù de l’humanité*; et l’intérêt des
sciences le demandent...C.et animal paroît avoir quel-
qu’analogie avec les vers infusoires. Il paroît n’habiter
que les pays marécageux des régions boréales. ;On dit
qu’il ;:ést linéaire , filiforme , long 4é % ceûtimëtre»:
environ, cilié de chaque côté d’une rangée de soie a
. ( î ) ’ L in n é , furiàirifeïn'âlife , fit;' Sxiédiéa, n Q. 2070 , ejiisdem
amænitaféa, acladejriicæ*, tom . I I I ^ p.. 3^3. ’ PaJMs^&nord bey't.1 * 3 4 5 2
p art. 1 , p. S o . la n .d e r n o u v e au x mém. d e l ’académ. des
scipngé^, d’IJpsal , ù ° . I , . On a em p lo y é co n tr e ' c e Ver
l ’h uife em p y reum a tiqu e du b o u le au , e t un cataplasme de fromage
blan è .
(2) J’ai v u plus ieur s fo is c e t te maladie; dans un e p a r tie d u
département de la h au te M arne ,. q u i s’a p p e lo it au trefois le
B a s s ig n i , p a y s assez b a s , entouré d e -m o n ta gn e s .q u i donnent,
naissance à la Marne > à la Meu se la M an ce q ui v a s e je t te r .
dans la Saône, etc. E l le e s t p e u rare aussi, dàns, to u te la c i -d e v a n t ,
B ou rg o gn e .. L ’académie 1 d e D i jo n en a v o i t f a i t . le ..sujet d ’u u
p r ix remporté par le c itoyen. T h om a s s in , , chirurgien . .L e C..
Sau cè ro tte a aussi ,tra vaillé sur.eet o b je t . L e p rem ie r l ’a t tr ib u e à
la piquure d’un animal.Les-caractères qu’i l donne à c e t te m a lad ie
Sont parfaitement semblables à -ceux q u’on d it causés p a r la
fu r ie , . V o y e z -c e que Solander rapporte; d a n s , les A c t^ su pc ic«
n o v . tome. I I , p. 44 e t su ir .