mainoa (1), ou . des balliadères de l’Inde (2).
Dans les plages torrides , devenue,pl us lente
a cause de la chaleur, la dansé représenta des
idées religieuses assorties à l’esprit national
(3).. Telle fut, dit-on, l’origine du menuet
et des tournoiemens des derviches turcs
qui retracent les mouvemens apparens des
globes célestes.
On vit naître au sein du plaisir et de l’allégresse,
avant l ’éeriture même ,1e chant ou
(1) Horace Epod y
■ >; g . . Motus doceri gaudèt "ionicos,
Matura virgo, et frangitur artubüs ,
. . . . . . Amores de tenero meditatur ungui.
Ils 'Sont trèé-anéiens • Callirnaque, Iïymn. Detos, eit
parlé y et Pliidus j&nior , Epist., et<SP Usités aussi
dàfts PAsie mineure; voyez Baretti, Voyag. en Espag.
et de Ijangle , Voyag. id. t, 1 , p. 14$.
(2) Aussi les dansèttsès dès îles de la mer du Sud.
Wnièoüvèr', Voyag; t; T , p. i 53 ; et t. 3, p. 46. Sonne-
’tat'-j Voyaj». en ïhd. t. 14!. t£y [Éiégenfii,^. 1. Fouché
d ’Obsonvillé, Observât, p. '258. Thévenot, Tavei'-
'nier, etc.
(5) Cahusac, Traite de la danse , t. 2. Il y avoit des
danses sacrées, comme celle que David exécuta devant
Pareile. Dans les premiers siècles de l’église chrétienne*
les prêtres dansoient dans le choeur et autour des atw
te ls , etc.
io 5
la musique (1), l’une des premières connois- 1 2 * 5
sauces humaines;, et qui fut d’abord la compagne
inséparable de la poésie (2). Elles se
moulèrent toujours sur le caractère des peuples.
Dans le principe, sauvage et grossière,la
poésie chantée produisit cependant les plus
grands effets sur des aines barbares, parce
qu’elle étoit près de la Nature comme eux. Les
premières annales des nations ne furent que
dès poésies lyriques (.5,) q u i, passant de
bouche en bouche, immortalispient les héros
victorieux ou les sages moralistes. Nouveaux
Tyrtéçs , le s . scaldes septentrionaux , les
bardes et les troubadours chantoient les
vertus guerrières j les Orphée r les Lin us ,
les Amphion (4) établissaient par des hymnes
(1) Voyez( de Laborde'), Essai sur la musique ; Paris,
1780 , in-4 ? t- U
(2) -3. J. Rousseau, Dict. de musique.^
(3) Arêytos , ou chansons historiques dès américains
, . selon Oviedo j Hist. Ind, occ. L 5 > c. 1 , de
même chez les scaldes , hardes , etc.
(4) Métastase a dit dans , el Parnasse acus. y
défend :
Sé la centra non era
D’Ampohe , e d’ Orfeo, gli uorhini ingrati
V ita . trarrian peficolosa e dura
;; Senza dei , senza legga, e senza mura»
y oyez auâsi l’A rt poétique de Boileau.