*46 HISTOIRE NATURELLE
femme nous font compassion ; le rire nou®
déride le front, même involontairement j
le récit d’une lutte \ la Vue d’un combat
raidit nos muscles malgré nous5 un curieux
attire, vingt curieux ; les diverlissemens dé®
autres nous“mettent en belle humeur ; nous
toussons, en entendant tousser ; les m m nous
invitent à nous y livrer $ lés disputes nous
excitent à la dispute ; la colère dans un en+
nemi nous anime plus que son sang froid f
le jeune homme ne peut voir courir., sauter,
danser sans avoir la plus vive impatience
de se livrer aux mêmes exercices ; le sommeil
des autres nous engage àrdormir '* les
chant excite à chanter 5 la douleur d’un
foible enfant nous fait tressaillir 5 ses, c r is ,
ses gémissemens nous troublent^11 ous alarment
j lès efforts du vomissement nous sou^
lèvent le coeur ; le bégaiement, nous fait
peine ; la gesticulation nous rend imitateurs
sans y penser ; les convulsions nous font
entrer en spasmes} les modes seirépandent
comme par contagion 5 l’aspect du désespoir
nous met en fureur ; les opinions des autres
nous préviennent j Toratenr nous \subjugue
souvent sans non s convainereilp tous les;
sentimens, toutes Jes, passions,, Julie foule;
fle maladies se contractentjfitr la fréquent ;
»itî GENRE HüMATiîi ' l4^
Jtatidft ; Hjbrime , la vertu 7 M pejur; ïe cou*
rage, l’honneu r, se gâgnèrit vWapp reiinenVf
les démonstrations d’amitié^ ho US 10 u client;
Que dibots-fe die çettefVivë^ïëoinmi^ic^.tiotÿ
de l’amour qdi se propage par tous lesjsens4
Sa seule pensée’ ne faih-élle pas quelquefois
Frissonn,er;2 |Si; une â è ^ iç l& n mêmn inexacte
j Unfe seule ébauche; enflamme Pimà*
giriation 5 combien seront plus puissantes
une peinture > un tableau fidèle, une attitudes
lubrique , une scène voluptueuse ? Quelle
syinpatliie entre lés sexès y*hbn seulement
de près, mais à dé grandes distances? Comme
les ses seiii
lent, se touchent et seTépond©iit:?pfJn coup
d’oeil ^Mieosouyeht îdM^ bonheur ou du
malheur de la; vie1, non *seulem ént des par-»
fieuliers, mais mêine d'eSJpeUspîeS, dans là
personne des princes et deSi^ois»-
ii.es daiigém des Mal$oUsNoeiîd€ê5 CoiTo-m*"
pues sont si grands f l u e t&èm phy &
craindre pour lès âmes1 fdiblfesk ÏI'est passé
en provêrfeé qu’on ressemblë’' toujours k
ceux qu’©n; fréquentev>tA.insi Fhabitude fait
presque» tout 'ohe^ : fesrhommës f e^ l’omà
bien eu raison d’assurer quVMe est uîré
seconde nature: Rieh fafehfe plWfof t queCsOn
empire fobsqtfon W Ê M ê ehfebïh ër- à lai«oü*
K a