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n On ne connoît guère que ,^ouze e^pèç^ de vers,
environ , qui attaquent l’homme yençorq ne se trou-?
vent-ils pas tous dans tous le$, climats qu’il habite.
Nous ne comptons pas ici cette cohorte d’animaux
microscopiques qui viennent L’assaillir , soit que la
Nature leur en a it , pour ainsi dire , donnéFordre,
soit qu’ils y aient été forcés par le hasard (i).
Les vers du corps humain peuvent se, diviser ainsi :
vers cylindracés, filaria medinensis. Ascaris lumbri-
coïdes. Ascaris vermicularis ( 2 ) , et trichocephalus
hominis.
La- seconde famille est celle des vers ; plats : le
■ toenia solium , le t.vulgaris, qui ont dés crochets
à la tête , le toenia lata , le t. dentcita , qui en sont
dépourvus , enfin la fasciold humana* La troisième
section renferme les hydatis visceralis , et 17? celltt-
losoe. Enfin la dernière ne comprend que la furia
inj'ernalis , qui est pourvue de soies et qui n’habite
pas toujours dans le-corps humain.
I<es ascarides ont une tête en trèfle , un corps
cylindrique qui devient plus mince aux deux extrémités
qui sont obtuses ; ils sont glabres , fermes , et
même élastiques.
( * ) Com m é Ces la rv e s d 'insec tes q ui v iv e n t Ordinairement
daqs d ’autrés l i e ü i ’ v o y e z A n d r y , - .R e d i 'ƒ van P b ê^ ë r e n ,
B ia n c h î , C l e r c , V a lisn ie r i , van P h elsuïn , le s Journaux de
m éd . e tc .
(2) P é ‘Crinon e s t p e u t - ê t f e un v e r. Je ne l'a i pas v u ;" ë t
toute s le s descr iptions e t le s figures qu'ori en à .fa ite s fie lu i
d on n en t p o iq t le caractère des vrais v e r s , m ais p lu tô t d 'u n
ins'écte. V a n D o ë v e r e n , de ve rm ib . p. 5 , assure que ce ne son t
que des exc ré tion s sébacées de la peau.
A P P É N D I X, 3 6 l
L ’ascaride lombric ( 1 ) est un ver long de deux décimètres,
qn^se, distingue du ver de terre par le défaut
de soies (a) qt. par l’habitation. Il a;peu de rides transversales.
Redi , Edw. Tyson (5) et Chabert (4) nous
en ont donné la dissection. Son intérieur diffère de
celui du vep de terre. Il a un intestin ample , d’une
couleur orangée , formé d’une membrane fine qui
contient une liqueur amère ,, olivâtre,.;, on trouve
ensuite, un vaisseau trvçs-long, replié, sur lui-même ,
qui contient une liqueur biançhé et,épaisse. Il y a deux
corps ronds -très-rouges.adhérens à la face interne
de la peau , et qui communiquent à l’intestin. Tyson
a. trouvé plus de 10,000 oeufs à unq femelle, et il a
faijt voir les yaisseaux spermatiques du mâle. Ils ont
chacun un sexe;. La matrice.Jde la femelle a deux cornes.
Elle est ordinairement ovipare (5).
Stroggyîüs d’Hip p oc ra te . Ascai-is lumb rico ïd es : L . G o ë ze ,
p . 63. B lo ch ,,, W e rn e r ■, E a llâ s , v a n ÏXoeveren , V a l isn ie r i
C le r c , Ôdh elius , Pe reb o om , e c t .
;*C2) L in n é , âysiè." n a t r e d . 12 p ar t.’ 2 , g èn ? 277^ a v o î t c ru
d e v o ir réuiiir.csst, d eu x -e spè ce s Mais/S^â fiâ ïnerda to, b ib l ; ü a i. x,
e t Müller.- h ist. vérni. helra. p . 35 ; on t fa it v o ir qu’ i l en d i f -
fé r ô i t ’.(
î (S) Ph ilo s ..tran sa c t . ■; àBrig’d. t. 3 p.. i 3o ; fig.
(4) Malad. v e rm . p-, i 5 , n ° 10. R e d i aftim. v iv . p . 2 û >
t a b i - X - •-
’ 178g , v o l . 2 6 ; noué v o yons
qu'ils ne le son t p a y to ù s . D e rdênie’ , quaùd on d i t q u ’u n
v è r e s t V iv ïp a fê ., ôn enten d piaf là qhe lâ fem e l le , quoi qu’a y a n t
des oeufs , met àù moiide des p e tits vivarts , p&fëe q u 'ils é c lo sen
t dans son sein , ; comme chez le s s e r p e n s v e n im e u X j che z
q’dèlqüès p o is s o n s , su r - to u t le s raies e t lès squales , e tç . aussi
parmi plusieurs' m o llu sq u e s , etc.