1 1 ? h i s t o i r e n a t u r e l l e
comprend l’histoire, est plus, recherchée par
les peuples indépendant , encpre à demi-1 2
polices j ainsi toutes, les nations ■ barbares
conservent avec soin des traditions; orales,
A la renaissance des lettres, les européens
cultivaient davantage l’érudition qu’ils n’en
font usage a présent, Eniin les çoiinoissances
de sentiment se détériorent et languissent^
à mesure que les hommes se corrompent et
s’amollissent dans le sein du luxe.
Observons ici que sur toute la terre, les
peuples ont choisi en arithmétique , la pror?
gression décuple v quoiqu’elle soit moins
divisible sans fractions que la progression
dodécuple. La raison s’en trouve dans le
nombre de nos doigts qui furent nos premiers
instrumens de numération;^*-
Spif que les peuples soient féroces , soit
qu’ils soient patriotes?, l’orgueil national (2)
y. est d’autant plus puissant qu’ils ont meilleure
opinion de leur courage, dq leur pays,
(1) Mon tue la , Hist, de mathémat. t. i,* part. 1 y
3. 2 , p. 48.
(2) J. G. Zimmermann, vom national Stolz. Zurich.
1771 ’ in-8 , édit. 2e. Voyez aussi mon Essai d’hist“
nat. et physiol, p. 5$. l ’ancienne Encyclopédie , articl,
patriotisme.
ou de leurs connoissa-nces. Cette idee de
supériorité q u i enfante les jalousies , les r ivalités
et les guerres acharnées entre les
peuples voisins, retrempe tous les ressorts
de perfectibilité pâr cette concürrence perpétuelle,
Observons que-cette ardeur itère
et patriotique s’éteint dans lés entraves avilissantesMu
despotisme|| aussi les peuples
qui en portent les chaînes retombent aussitôt
dans un état de barbarie, cUttime les orientaux
(1) ^ mais* elle à-poussé de profondes
racines chez tous les peuplés du nord.
On ne pôUfroit comprendre, si l’européen
et le nègre ne nom en offroient la
preuvév qu’un homme a itl’aud&ce denendre
son sémblable esclave, et que celu i-c i ait
non seulement la foiblesse d’y consentir {é) j
mais encore l’atrocité de vendre postérité
sür laquelle il n’a aucun droit. Si tous lés
humains naissent indépendans au sein de
la ^Nature (5),j si c’est le premier et le plus
(1) Longifij Traité du sublime , p. g , parpît avoir
fait le prpttuér ^pette observation-
(2) Thom. Clarkson /letters On the slave trade , etc.
Philips, i ÿ g i , in~4i vois la fin,
(5) Sàip. Puffenàorf, de Jure nat. et gent. Hug,
Croiïus, de jür. pac. êt bell. Hobbes y Leviath., c. io.
Aristot. Polit. 1. 1 , ont prétendu qu’il y avoil des