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rompues laissent languir et fçndre dans un
méprisable repos ( 1 ). Cette salutaire institution
si négligée, si méconnue parmi nç>us,
la gymnastique,développoit les belles formes,
prononçoit les contours, fortifioit la trop
grande délicatesse, alTermissoit enfin tous les
organes ( 2 )t .et principalement eeu^ç de la
digestion qui ont tant d’influence sur toute
l’économie vivante.
Toujours la régularité des traits et d e la
face dépend, en grande partfn,, de l’ffid de
l’estomac (M.: Ne voyonsr-nous pas i’fioinme
promptement défiguré dans les maladies qui
attaquent ce viscère ? t a vive couleur du 1 2
(1) Hieronymus T^erûtirifipifS, ,d_e arte gymnasticâj.
Vene.t. ,i5.y3 , in-4, 1* 3 ,9. ï f •
(2) Idem, 1. 5 y;4, 7. Rien pje co»ii»iuniqae plus de
fermeté aux organes, et principalement à l ’estomac y
que la gymnastique. L ’activité vitale en devient par là
beaucoup plus énergique. Un mouvement modéré est
aussi très-profitable à l’ësprit JLes romains se glorifioient
de leur vigueur dans les exercices du corps. La découverte
de la popdre à canon fi rendu la force moins nécessaire
aux guerriers, que dans les anciens, teins.
’ (5) C’est par l’estomac qu’on attaque les individus,
qu’on veut dîianger. Onproduit une petite taille en rac-
cornissant ce viscère, jeune encore> par des spiritueux
et des acides. Quiconque a un bon estomac, a de belles
couleurs, et porte la joie dans tous scs traits.