à la beauté. Un labeurexcessif, au contraire,
la flétrit et ruine la vigueur* Si les hommes
un peu rapprochés vers le nord, sont ordinairement
plus beaux que ceux qui habitent
Je brûlant équateur, c’est que leurs muscles-
plus nourris, plus arrondis ço-nt aussi plus
robustes. La force est l’éternelle compagne
de la mâle beauté* Voyez ces riches efféminés
qu’une molle oisiveté rend si languis-
sans; consumés de voluptés avant même
d ’être nés pour le plaisir, ils ressemblent aux
méridionaux dont ils contractent la pusillanimité,
l’aÿaissëment de l’ame et les vices*
■ Combien sont plus fortes , plus vertueuses
e t plus belles les classes douées d’une mé-4*
diocre fortune, et que ne surchargent ni le
poids des privations, ni des travaux immo-.
dérés , ni l’excès îles délices.
Pourquoi l’horti nie ne travailleroit-il pas
afin de s’embellir? Pythagore, Solon, Socrate
, Platon, Xénophpn et beaucoup d’autres
philosophes s’exercèrent souvent à la
gymnastique, et plusieurs d’entre eux qui.
ont eu la beauté en partage, s’en sont glorifiés.
Qu’on pense bien une fois que jamais,
les beaux arts qui font le charme de la société',
ne pourront se perfectionner si la
beauté reste inculte et sauvage. Malheur
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