H i s t o i r e îTAt i îr e i /l e
qiie les erreurs g c\e$t par 1 ni qué les moeurs,,
l^s usages, les modes,:et tout ee qui.compose
l ’esprit public, forment un tout homogène
d’ungrand peuple. Le pteraie» farinent qui
met. en jeu l’imitation est legou vernemént.Ne
voit-on pas les hommes suivre Fimpukiom
(fe leurs maîtres , se., régier aveuglément Sur
leur conduite, opouser,teursintésélsB N W
bltens jamais qu%:toute autre force; qiie> ©et
ascendant de l’opitiion* est! funeste jEuux gou-
^eruen^ns; qui régit .pat le fer périt parlé;
ter j la résistarnée Appose lofe au tard a 1&,
violence. I l est. vrai.de dire, âym un: auteur
anglais,' qu’on gouverne plus facilement les
hommes par des chansons: que par des lois..
Les anciens législateurs grecs faisbiemt rheMre|
^b^erset* pn .musiqtse les institutions qu?lls
aux nations, Ils élevbidnt déà^
au feels ; pus et. if austère Lycurgue fit*
dr^se,r;une statue! aji Rire, Par combien de
moyens ne parloitroifr. pasmu^ yeuxpchez lfes,
romaiïls*par la poÉipe desi sJpectalès le
concours des triomphé^ kfgravité des cas-:
tûmes, le Tespect pour les Dieux, etc.;? jf
X’ai toujours observé comme un- fait- certain
que le théâtre-,^ bien loin* de copier* les
moeurs des sociétés, leur prêto-ky an e o n --
traire^ ses manières G’est par la raison, que.
nous remarquons lès gestes des actëurs et que
nous nous plaisons à le s voir; que,réunis,
nous nous. passionnons:, nous nous échauffons,
en masse. àf les examiner ; tandis que
cenit- ci épient nos habitudes dans l’isole-v
mettt et la tranquillité;
L ’excès des températures trop chaudes bu
trop, froides, débilite le gêilré nerveux et
rend plus puissante la contagion dé l’exemple
et de l’imitatién,*-C’eSt au midi quel lés sectes
religieuses ont* trouvé leur berceau. Les nia-
maques,: tea aliénée de toute espèce y sont
<teu;x ou trois fois plus nombreux que dans
nos climats. L ’imitation se perd dans l’iso-
lemént c f >dans< la s ©lit u die ; ; elle se déploie
aveçrunç viotenèfe^i^^éparnii de grandes
masses.J’af observé une épilepsie' qui s’est
communiquée à troisf femmes présentes par
la : - j S e n l e :èU&GÙ& fait* pliés, de rayages
datlé utie grande multitude; Qui ne
c§nnolt F3testdiré des fillés milésieimes guéries
par Mélampe ? QLii n’a pas ouï parler des
religieuses de Loudun , d’Au^sonné y des
fémnw ^ | ^ o n ‘‘( ï< ïe $ faitaiiqùes des Cé-
yenneS j des fureurs de la ligue etdek? fronde,
'*f i ) 11 yi'detixBïétâMrvdÿez 1fonet, tiédie, sdptçnl r,
p. 228 ; et Primerose} etc.4