î$ 2 HfSTOÎRE NA^UREUE*
enfàns qui sonttrès-foibles , et parcelamême
très-facilement irritables , seroient plus capables
d’apprendrej si leur organisation aVoit
assez de ténacité intérieure ; et moins dé frivolité.
Ne sont-ilé pas plus Sensibles ; puis-
qifils soiït pltitôt émus ? OPett déi4ébosè lès
passionne ; »la doul'eur , le plaisir les rend
éloquent,- pérsüàéifs \ leur discours sè coloré
de vivteà 1 images? \$ il s'anime du geste, ! d e
FaCCeRt, du -’sentiment p HP imitent prompte
m ent?, et à’ïmstr Mî&èn t a# é è daéititétf
VienS' dé dird que les përsdiineS5fdîbléd
sont plus sensibles; j’appuie rois cette opinion"
de mille prcuYeS ] si elles nîêtoiènt :f a’I superflues
. 'Tout1 Té■ moiidë^âit‘:§ue jaiiiaisrW
individus ? pommeles p eu p î^ q u i cultivent
e^çlusiyement la force , et qpi n’estiment
qu,elle>restentîeQnatannimut.b^rba,re>s , pa^ce*
que l’esprit perd d’autant plus- ÿ qùe
gagne davantage. ' L ’édueation dmt donc’
tebdré it ttfté autre ‘'action' 'ièôntrairè;ÿ^jfê’-
4oit rapporter sans ces^ au,'systêoee/.ne#^1
y e u x ce. qui; fsq dj.s^éndnfv,%ns,
muHculadres ; eUeiloit rattapirey au centre ce
qui s’échappe à la circonférence^ elle doit tout
rendre au foyer intérieur. Màis quoif dira**
t-dn, n’éSt- ce pas“ manifesté ment contraire
aux vues de la Nature , qûi préféré l’àçtion
nu UÊNRË HUMAIN. 165
musculaire à la méditation ? Homme, sou-
viens-toi que tu es sorti des bornes de la
Simple Mature physique et qu’en te perfectionnant
tu ît’enîéloignesU'Cependant, pour
éviter les maladies qu’amèneroit iiifailii-
élément .cet écart devenu bientôt excessif
i l faut toujours suivre avec une réligieuse
observance tous lés sentimens et l’instinct
de la Mature morale, qui ne contrarient point
la perfectibil ité. Cette dernière, poussée à
l ’extrême, est une véritable maladie pour
l ’homme pliÿsiquè lia 'santé|qui 'est plutôt
•eohipagne dp l’ignoranèe-y peut cepehdant sè
eopciller àvee notre perfection, en éioutan t
les lomidedl’bygïénèqidn ramenant les forces
vi tales à la ei reonlérenfee par la gynt naàîiqtie.
L ’excès déi'lar. s lu pidité^sti une au t ré nia-la-
die; physique opposée à-la précédenteht
l ’on n’a pas-dit sans quelque raison* qu’c«
mourait aussi de èétlm> ; 2 '
Puisqu’il; est des barrières qui limitènt la
puissance vitale , lTittelïigeiféé, qui ën W
lé les ut la. t ^ est donc bornée commè^ èlïei
Tkeopb rasle »a voi t pensée jadis qüéf notre
entrendemcntvièÊlairé:parlés' sens èt dans sa
plus grandeq>erfee;tion possible; pouvait bien
j uger des causer jusqn?à uneeértâine étëndiièj
mais qu’arrivé aux •Oahasës- preinièrés' et
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