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sous des vêtemens étroits des organes clu
toucher, bn les empêche de se développer,
de s’exercer, de> s’instruire ; on déforme les
membres^ cneorenmus et pâteux,* sous les
cuirasses jchi maillot, on lès met à la presse.,
oh lés torture dèi la naissânee^dans les'gênantes
- habitudes d’une prétendue civilité.
On accable la mémoire de préceptes 'sans
raison!, dh y èrit&sSe des opinions' erronées
sur iriilte^SùjritS inconnusg inutiles, plutôt
que de développer d’abord le jugement. A
ÿèihe le1 crépuScùle de l ’esprit a-n-il pâru,
qu!on 5sè hâte d é fa ire naître una métaphysique
idéidle bl e qu’on ne: déraisonne
qatnàië d’&âsèz burine hedrë. ©rèndHoh soin
dë prOportiOriher avec1 sagesse Ile jugement-à
là hiémdiré l-Nd-ri, mais on tord, ©ri estropie
le premier, ori le met hors d’àplomb ; l’autre
dë¥ieht un magasin indigeste oh tout est
confond ulPaür*m que l’enfarit puisse montrer
du babil, qri’importe qu’il débite des
inèptiéaT *h*ës hommesfé faits s qu’on. éje^e
àirisî, eii difent bien eux-mêmes. iLllez, pe-
saiis ri\étephysiOiens J allez distribuer vos
subtilités aifleUr&i mais nous ,i posons nos
erifans daris un inonde tout physique comme
eux-mênièsi? ■
ipette négligence de faire d’abord con-; ,
BÜ ©ENR^E HUMAIN. - û'Sg
rioitre à la jeunesse les sciences de fait où
l ’on jugé» lés ?principes f comme sont les
sciences naturelles , laisse le raisonnement
dans l’apathie et dans l’inaction. Or, plus
on exercé un organe, une faculté f plus on
les rend parfaits. On a toujours remarqué
que trop de mémoire obscurcissoit le jugement
, câr %e' dë'rriiérr ékt trop en c o mbré,
•pbtir aiiîsi dire dëijopini6ris qiiël’autre ÿa
•'^u|tànt pât^drit.'lâépdureiiè de la digueylë
là raison, bientôt l’imagination effrénée se
déborde dans le vague des chirrièiès. N o tant
reténùe par aucune force, elle' s’étend
'trop , elle* s’éherve par Sès propres erreurs;
%t bientôt Bètté préciéuse ' faculté de l’arne
devient inutile à la pérfé^fibmte; V o y e z la
se forgeant de yains fantômes, s’epOuvaii-
tâhf ?dè mille cÿàlntës absdrdëi3; Idrte par
de précipifeeâerivprècïpicës.:PuSlhynrrile lorsqu’il
fatit du courage^follèmeülOoUrageuâe
Jëri l ’âbs'enêè dêl dahfëfs ; pliiS élié^éxterce,
“plus elfe fôftilië ^és érfehrs ^§lus elié réduit
la raison au silénce^ Eiléiâôllicitëra bientôt
cette* époque terrible *de la vie où l’adolès-
* eëht sê fîttravé'lùhhBftè^fyVàht if’èd avôjr la
ïîiatUrIt!êi; ’Tods ' lei ^bènS^îqUr ; '[ nagdëres? ,
ÿégétoierit dans la langueUr, xeçoiyent avec