*72 Hi s t o i r e n à t u r e e e e
ruption et ]e despotisme/ Comment mainte-
nir les alléchons des grandes âmes 7 lorsque
tout les comprime et les écrase^ Quand les
nations négligent les: beaux arts qui entretiennent
le sentiment , soyez1 sûr qu’elles
cultiveront mal désormais les arts de nécessite
1 el malheureuses celles qui les en ve-*’
loppent toutesrdans un commun mépris.
Ijés peuples ne ;se gouvernent bien que
par 1 ascendant dës seutimen» 5 on n’en peut
faire, sans cela , que des esclaves abrutis et
médians. Combien ne fait-on pas de choses
sublimes par- l’impulsion des passions ! Les
anciens législateurs en furent si vivement
persuada , qu ils n’entreprirent de fonder
aucun gouvernement sans employer leur
■ vigoureuse activité 4 ils ne se servirent des
religions que pour celte unique fin; et tous
les sentimens religieux n’ontdls'pas eu pour«
but principal d’établir des; sociétéb^ de !rgs^
sembler et de policèr des hommes épars et
barbares”? On n’imagina, rien de plus purs*-
san t pour dompter, sans force physique:, des
volontés effrénées et sans lois.'Ce sont les
enfers qui’ ont pésé les premières •basés des
gouvernemens. On rendit dans le principe
toutes les religions p atriotiquesles dieux
prolégeoient exclusivement la nation qui les
DU GENRE HU-MAllC '
honoroit j ils comhattoiëïit réeipî’oqnement
ses ennemis ê t les aceabloiënt .d un déluge
de«';eàîam'it^;s>^ei.W étbierit; supérieurs dans
l’idée du pe iipl e , ; à tous* les die tu£ etrangers»
Les divinité^ romaines: ne dévoient; jamais
céderaaux antres , et TeMtëvnpinion rendait
Rome invincible,. On nomrrissoit dans les
jeunes coeurs .degISeptimens de fierte jid hau?
teur • etf d’âprété: dehe^urage ,i,qui fajscHfmt
regarder, les ëétrangerSi çbmme de stupides
ou de ilâehessesclaves. L’artisan ; grec. appë-t.
loit baïbare;|e >p uissant roi ; de Perse;;; celte
croyance lui. ÿispirosijtJ^gwgarçl: d’exeélleç
dans les arts ,):et let;courage,,de triompher
aiix champs de; iMàrathoi»* Quiconque véqt
détruireredmme préjugés les iaffections na^
tioiiciles id’orguteil, la fierté, l’idée, de: süpé-
fio ritéqui allument les'riy alites/dês peuples,
éteint;‘léi pàtriptisme ; réfeint . la sourceedes
grands édiorts.; iléneryfeleirr vigueur et leur
industrie. J’avbhèrai a^nspeinè, en neveon;?
sidérahti w ubjeisî que.srius un point de vue
générale,. que tous les ; hommes sont 1 frères5,
et Fambur du ;genre:,humain:recoin mande
une philantropie saùs acception j elleregale
le tartare , le hottentot. s ieu rop é en . Les
maximes politiques qui, lui« sont contraires
endurcissent le coeur pour les etrangers p