mena du coeur embellissent la vie. Femmes^
c’est vous qui ayez adouci, perfectionné,
civilisé les moeurs européennes ! Tout pays
pu y abjectes et méprisées , vous êtes les
jouets d’une passion effrénée et brutale, est
un pays de barbares ; vous êtes vengées de
l ’opprobre auquel vous êtes ailleurs exposées,
par les propres infortunes domestiques
et sociales, de vos tyrans, y
Une constitution sèche et facilement irri-
table qui annonce une prédominance des
solides sur les fluides, ce que les anciens ont
regardé comme un tempérament bilieux >
règne généralement dans les tribus mon-
gales-tartares. L ’orgueil, la brutalité , un
caractère sanguinaire, indomptable , l’amour
de la chasse et de ; la guerre, ne leur
laissent qu’un esprit turbulent, inappliqué^
escjave. des préjugés et d’une; éternellé tou-
tine, faute de réflexion. Dans les mongols
méridionaux tels que les chinois elles japonais,
l’influence de la chaleur forme des
nuances, plus ou moins marquées de mobilité
nerveuse';, qui leur communique des
moeurs plus adoucies, plus timides et pl us susceptibles
de connoissances et de perfection*
, . . V . Emûllit gentes clementia ccelh
L uc-an. Pharsal.
Cependant le génie y est encore plus rare
que l ’esprit ; on y découvre un naturel hy-
pocriteyune ame'atroce et uiffT invincible
âpreté d’intérêtsÿ signe infaillible de l’avi-
lissement.
La tige malaie coïncide assez, pour les
dispositions riiorales; avec la précédente qui
l’avoisine j mais elle prend toutefois un caractère
de perfidie! et de trahison enveloppé
sous une apparence trompeuse. Ses opinions
et ses coutumes sont moins opiniâtres et
moins enracinées. Son activité prend de
l’audace et5 même la témérité ;du désespoir
dans les dangers. Les malais sont pourvus
d’unè constitution naturellement nerveuse
et un peu mélancoliquêft que des alimens
végétaux et aqueux, un sol humide et le
voisinage des mers tempèrent par le relâchement
; aussi leur ame est sordide-; leur
esprit tortueux et caché ne peut s’élever à
rien de grand.
Dans le caraïbe ou l’américain méridional,
la complexion est bilieuse et phlegma-
tique. Indolent et stupide, il ne réfléchit sur
rien, et se laisse cond uire avec insouciance
par les seules impressions, physiques. La
haine peut seule exaspérer son ame insensible,
mais implacable comme celle de tous