Rien chez eux n’est extrême y si ce n’est
l’héroïsme de la valeur ^-èt les vertus fortes
et courageuses émanées d’un coeur généreux.
Leur ame d’ailleurs glacée, ne les transporte
point dans le* vagpe des chimères?. Leur
caractère demeure régal , inébranlable*, et
franc (i) dans: toutes les alfeptinns; leurs
moeurs èont rudes et grossières, mais sim^
pies ; leur amour est froid et géométrique:
La force décidé tout chez eux 4 et le* sabre
devient l’interprète de, leurs droits»
Nous, avons vu ei-devànt: que chaque
nation étant pourvue d’un tempérament qui
est lui propre, a de même: son? génie partie
culier qui en dépend et qu’elle nei peut
changer. Nous ne sommes jamais au moral
(i) Comme ils ne sont nullement trompeuxs*, les rois
les ont*recherches pour leur gardéjles scy th es ganloient
les rois de Perse ; les suisses ƒ ' -là*^hpâirt
d’Enropé ; et lés anei^s gérmainâq •plnlïedrs ^îjicès
asiatiques j celui de Maroc préfère lies européens(i) 1 ï
ces peuples spnt aussi les plus braves., Woÿeï Fr. £lofft
mann, Disert, phys.med. 12^ fe » A j a k i .
Method. List, et Republ. 1. â,c. 1. César ne.se déiioit
pas d’Antoine et <3é Dolabeila qui êtoient gras et san~
guins comme les septehtrionaux \ ruais ïl redoütoit,
disoit-il j Brutus et Cassius y sees et’ bruns / qui furent
ses meurtriers. Ainsi le physique fait le moral. :
qqe;|jg§| q i m - l a n o u s . forme et nous fa-
çpuneau physique ( 1). Ainsi la constitution
phlegmatique doit être réléguée parmi les
emploisjniécaniquéS ) dans les travaux grosr
sieps qui n’exigent que la force des muscles;
Llle donne une aine sordide, abjeqte, ignorante
et stupide qui: croupit dans une: éternelle
. indpleuccëjv
Le tempérament #nguim est vM; il tdonne
un esprit gai, mobile et folâtre* il est agréa-«-
ble:, prodigne y vain % spirituel, mais sans
génie. Pouvant cultiver lesheWéslettres^
Je§ langues, et, tpujUurs séduits par; les plai-
sipSrM§$P#î?|AiM hommes ont une* grande
facilité ,; mais perdent bientôt tout ce qu’ils
on t ftc quis I Ils,: b r il lent dans 1 Woquénée ^ ils
réussissent, dans stput ce qui ne demande que
de la mémoire,.;Ils rasent la circonférence
des:sciencesj départs* delalittérature.Poètes
irifoies e p u . pluJ&H ,papillons | éclatans ji ils
IjjMMl S i p É N f
de toutes jles^ieqri; Leurs §ouvragés, .sont
comme îes 'ailes -de ces ? insectes| un souüe
les dépouille deJe nrs prnemens.„Rs effleurent
trop le sentiment pour çjtre perfectibles.
.|Ardens| passionnés ^»orgueilleux, ré4
(1) Hüartè, Examen. dçs esprits , etc. part. 1.