d’ailleurs se trouver fortuitement des mots
semblables dans des lieux inconnus «entré
eux? Dans Pimmense combinaison de Vingt*
quatre lettres, ne faut-il pas nécessairement
qu’il y ait des, termes semblables ? Mais
pourquoi leur chercher une même origine?
Il est aussi raisonnable d’admettre là pierre * Il
beaux arts recevront des teintes analogues. Ainsi tout
S’enchaîne au sentiment fondamental qui régit l’homme
sur toute la terre, mais qui varie en raison des températures,.
î ", J . , , ' ,
Il est ai&é de montrer combien les conquêtes et les
émigrations des peuples changent la nature du langagè,
Brérewood en dçnne de nombreuses preuves. Je me
Contente de montrer que le despotisme des turcs â
corrompu la langue grecque. J. Richardson , (Dîssert.
on orig. lang, p. 6 , fol. ) , observe <|yfe le syriaque prit
une teinte de grécisme , après la domination des successeurs
d’Alexandre. Si Pon compare le persan moderne
avec l’idiome en usage du tem,s de jCo$roës, sous:
la dynastie. sos^menne , on s’appercoit qu’il s^est
eririchi d’une foulé de termes arabes, lors deTirrup-
tion de ces hordes intrépides et enthousiastes Revenues
mahométaneS, L ’Asie, ce théâtre éternel, de siibver-
s;op!s politiques, cette scelle continuellement exposé©
à dés révolutions teligîeuses, qui vont s’annihilant pan
des mandations suécessiyes d e e s t
Sans cë|se modin«é.e, dans ^esjangages , malgré l’étonnante
opiniâtreté de ses babitans pour leijts aiiçienyçst
coutumes, '
DU GENRE HUMAIN,
philosophale, qu’un langage articulé primitif.
S i! lés peuples1 diffèrent essentiellement par
le physique, combien plus ils différeront
encore par le! ni or al !
^ Si les langues sont douces , agréables,
coulantes, plëîiiës dé Voyelles âu khidi; ( ï ) ,
elles sont enrhumées, gutturales et chargées
de ëhnsonnes âprès au nord' (2), où l’on en
£ëhcbntrë plélsièiirs qui mahquënt ineme dé
labiales‘(5) et de plusieurs iâùtrès lettreà, soit
qu’oA^lè doive?& lâr Haturè du clibâat, Spit à
la conformation des organes.
1 D’ëcriitùi'e, dàhs lé prihéi’pë^füt iiüc Vraie
peinture physique j comme ‘on l ’a trouvée
chez les mexicains (4") ; elle -devinVensuite * 3
^r)' ^ s '^ n | t ïè s , partie 2 j
voy. aussi le 'Gôirrt de (jrêbè£in} fïWt.nat. de Paroi, il).
Vif-son Mondeprimitiff*^
’f '(2) A causé'du'froid.’ Wceldiché‘, (fé’Liiig. Gronland,
p. ï"4‘4 , d’où‘l’on trouve tant dè’cbïisôiihès çt de mono-
syllabes dans ces* langueâ. >
(3) Chez'tés américains dn nord' ; ïîennepin Anier.
sept. p. 56/L b^ z ‘uè Crdmara', Les tartarés,
selon RubŸüqHiU* et * Péÿssonntil', bords du Danube ,
p. 193. Martiftt'eb Grùêber, Chin. p. 3i.'L e s groentaii.
Égède } Groïiî: p. 94, ètc.
f^'Grnnelli 'Car/^r^' VôyVgC, t. 66 , p. ?I>-
Jtcc0 a ^ Hist. liât. mor. ind. Mélcbised'.