puisqu’elles jouissent de toutèr l’ébondaiict?
que leur offre un climat fertile, et l’inépuisable
bienfaisance de la Nature.
Léonard Fiora-Venti a voit imaginé sans
fonderaient que la maladie vénérietm# déri-
Voit de l’anthropophagie. L’illustfeiiBaeoii
de ^érulam ('4; appuya cette opinion dont
As truc a démontré la fausseté^ ^
La superstition des peuples qui plaça des
victimes humaines Sur les sanglans autels
des dieux , s’unit encore à l’antropophagie,
of Sumatra, p. So i , sq-COèrinsmlabès dé l’archipel de
S i Lrazare y dans la mer dès Indes^ Valentyn, Bes-
chryving oost, t* 2, p. 84 : d’autres insulaires;
re$t, Voyage, p. „27.1 e,t 368,'. les habitons de .la nopv.
Zeéland. Cooh, Round the world, t. ‘i , p. 245 : les
iroquois mangent aussi-leurs ennemis par une haine
exaspérée; Herinepiiî, dans le Rec: voÿàg.1 au5 nord,
t. 5 , p. 5op; les femmes même, semblables à des
furies enragées, excitent la jeunesse au meur tre, et à la
vengeance ; Duterfre, Anlill. t .2, p. 406 ; fellçs çlpnnent
à sucer à leurs enfans le sang des prisonniers ; Repueil
voyagï nord. t. 3 , p. 3o^. Les nègres df.l’j[Je. Saint-
Thomas sont aussi de crupls anti opopha.ges.!0 ^<?7ïdorp,
Tranquebarisch missions, t. 1, p. 5o5 j;.,à pahomey de
même , suivant Snellgraye, New account of some
ports of Guinea and the. slave trade; Lond. *734#
in-8 , etc.
*(1): Sylva sylvarum, cent. 1.
comme si tous les crimes étoient frères. Un
auteur italien (As) y a même fait dériver cette
dernière de l’usage d’immoler dès hommes ;
mais il est facile de reconnoitre que.ee barbare
fanatisme est la suite naturelle de l’an-
tropophagie. f line témoigne{2) que des bretons
et des gaulois sacrifioient des hommes et
les mangepient ensuite. Les athéniens et plusieurs
Autres nations grecques jadis si policées
en ont pourtant usé de même pour
se préserver des enchantemens, des maléfices
et dés sorciers^ (5). Les capitulaires de
Charlemagne n’infligent-ils pas des peines
aux sorcières qui mangent le coeur et la
( 1 ) Anonyme ,'saggi' " politici, t. 1 , saggio, 2 ,
p. m >
(2) Hist. liât. 1. 5o ',,c. 1 et e t-SS y voyez CluPerius,
German. antiq. edit. ; Lugd. bat. 1616’, fol. t, 1 p. 3o5,
qui établit aussi ce fait chez les germains.
(5i) Meiners, 1. c. p. 3t; les esclavons, selon Her-
noldus, Chronic. slavor , t. 1 , c. 53 , se cpntentoient
de faire des aspersions de sang humain sut le peuple ;
chez les mexicains, selon don Anton, de Salis , Conquête
du Mèxfc. I. 2 • et JRldb^rtsori ., Hist. amer. ; on
man'geoit aussi les victimes humaines qu’on irnmoloit
aux divinités. Il en est de même chez les guagues et
anzigps , périples africains ; Cavazzi , Relat. t. 1 ,
p,. 2Ô0.