HISTOIRE KATUREl j î/E
aussi quels horribles tourjnens il lui prépare
? avec quelle barbare- satisfaction il -Va
les, lui faire endurer t? Avec quelle rage de
tigre ! il dévoré ;ses membres ;palpitans£||
Çomme il suée les lambeaux de ses’ chairs
sanglantes•? Quelle infernàle fureur il dé-f
ploie ? Avec,quel art il invente des- cruautés
les plus atroces-, pour que : son * détestable
coeur savolire à longs traits* cetréponvantabfè
spectaelé(i Qui penseréit-que la même
âme suscéptihleide^’abandbnneî3;à des resr
rentimens aussi mortels ^< soit capable de la
pib s héroïque et là plus tendre amitié ! Ainsi
tout est' excessif dans le§ âmes ardentes.
:uMais vdydns même .ch@Z'des(péuplés- plu4
policés, la y engeance être , non f seulemeri t
tin devoir, mais même une sanèlifieatiohi
Ges termes sent synonymès parmi les mof-
hlquès- (a).- peur ressentiment pemeurt. pas
même avec l?agresseur 5 il, se:perpé|ue d’âge
eh âge pil,s!inculque/, ,il s’enraeihe avec la
vië dans l ’esprit de l’enfarme se fortifié
dans leur coeUr et devient immortel par’ le
mp) RoBèH'àyk ,13cisti américi t. à $fl| 4, p. 56o. M
? (<à) Fôrtis,'Yojàg. Dalraat, t- ï , 90. -Le mot
vïPéfci y vèiigteanôe, vient dît verbe osveéiti, se sajoeti^
Vftnger?, ,
/DU GENRE HUMAIN,
trépas même.'Sans douté , la vengeance est
un sentiment plus impétueux: chez 1 homme
de la nature y que Celui de l’amour même*.
Ge sauvage t en effet; est aussi froid près du
se&e^ qu’il îést)ardent !en guerre. Heureux
l?hômmq^^lMisèide'.'ii’op.vtir'son-aiil6 qu aux
tendres sensations de f amitié :ét ded’amour,
ainsi qu’une fleti renaissante alax doux rayons
de l ’astre delà lumière ! Héurêuxsue-tout
d’abjiirer cës hainés- implacables et féroces
qui déchirent les entrailles des nations ! Si
quelquefois' c'es" fougueuses passions deviennent
le principe de quel qù.ë fait éclatant,
elles le;sont’plus souvënt encore d’attentats
inoiiis. ' Qu’un prisonnier américain porte
dans Pattente, du supplice, fay^nt l’appareil
de mille affreux tourna ens:, là mâle fierté
du èourà^eV fi^oihptahle éaie^e de son
amé • qu’il êhtbhitè'àVeé;'üttè noble assurance',
devant nos yeux étonnés, î hymne
delà victoire et delà mort;, il est grand sans
doute j mais cçtnbien n’est-il pas plus doux
d’ignorer le besoin de cette affreuse roideur
de l’esprit, et de pratiquer ez paix les vertus
cosmopolites de l’hu.ffiânitë i
puisque tôüt pèfiple^ commencé par être
sauvage et ensuite barbare 5 puisque ce
dernier état est presque inséparable de l’an