I 76 HISTOIRE N AT U Pv ELLE
humain engourdi dans; .1^ repos., .Semblable
à l’abeille qni .s’anime d’une infatigable diligence
lorsqu’on la . dépouille de ses,trésoi\s,
les peuples sentent alors le besoin des tra-i
•vaux, réparateurs ; ils brillent d’une jârdeur
nouvelle 5 leur ame fçrmenle, le5)Campaglîes
sont vivifiées, et les. cités retentissent dut
bruit confus de mille artisans;jjjlaborieux*
Ainsi s éleva jadis cefte brillante -Gnrèe®' après
Salamirie ( 1 ) : ainsi l’on vit éelatér -eéfie
dominatrice du mqnjdqq cette | orgueilleuse
japrps axtriE: dompté bCaphageX; et
été j p t, les funestes bjçan^opts de ses idi^cordea
civiles..vjpans'jdf&f siqçleS gnqderneêf *,v^’est
ainsi que fleurirep|l’4ngli?^Tie;
fe lfg ip i ÿ t o f P:bv^épP^ntrle4 ;fpreuîs dé la
ligue et les torches du fen&tismé^a^^t^al.
frpieux de^puis.ÆïîVe JPuisse-Mlîê
ressaisir aujourd’hui sqn. antique, splendeil^#
» j# s ^ je w ., d p ^ ç t fg S iq t^ $mwàèém&
qui f’pnt ai; yi vem^nt jgitpe ■ i |
$ïî$$t 9b f °nt prétendu que PhQmrpe etqit
Par“iqni exacterpent ;le anèniq, et; qu’il ne
dépendpit que d’un bon gouvernement d’en
js XA Dubafr, Réflexions siar la poésie et sur la peinture^
t. 1.
tirer
tirer tous lefe avantages possibles j n’ont pas
assez; réfléchi sur la puissance des climats ;
ils n’ont pas bien connu l’empire des tem-
péramens^natidnaûXi Toutes lés contrées
sont-ellesi pfopres aux mêmes institutions $
Ndn y sans dôutél Etablira-Pon le despotisme
chez une nation peu nninbreuse , indigente et
laborieuse jsur unsof ingrat et stérile j au milieu,
des rochers du nord^ôn/sür le rivageides
mers ? Jamais. 'Lè*p0hvbir arbitraire- ne geé-
mera^-ilpasdanslesterrainsJécondséferielieSj
dans dés plaines chaudes ^ toujours couvertes
de fruits qui, nourrissant les peuples San s travail
et sans peine, maintiennent une grande
population clans l’indolencé | la fainéantise4,
la corruption? L’ihdépendance est-elle com-
pagne delà molesse;, de la volupté ,d e svsü-
pe^àtitions diisenséeS ^ Est-il dans l’ordre de
la Nâtùrfe , que les peuplés avilis par la servitude
aient des sentiment de hauteur*de
courage>et dé grandeur d’ame, sans lesquels
on nepetttrieh enfanter de sublimé?L’Inde,
ou les sciences ont devancé Celles d’Europe-
pendant tant de siècles^ li’est-elje pas toujours
demeurée dans une stupide médiocrité?
A - 1H elle exécuté quelque chose que nous
n’ayons mille fois surpassé T Tourqübi cèt
état perpétuellement stationnaire ? Pourquoi
T ome I I . ^ •*