imposture j sans, chercher à se montrer , elle
est aperçue toute entière,^ elle est bornée y
et rude ; elle est grossière, égoïste j mais
enfin elle est une, pure et franche.
Ainsi que celle de l’homme de la nature y
la méchanceté -jdos-,bêles a été trop exagérée*
Notre /jeune * garçon, commet tous les autres
çnfans délaissés qu’on a trouvés , ne prou^
yent-ils pas qu’on,peut Vivre avec assez de
sécurité,, quoique faible> nu , sans armes ^
sans au; milieu )des loups>? :et un
orpheliq ne je, peut i p i a s même parmi les
hora m es; l tLiés ; je unes sauvages; pris dans les
forêts d’Europe n’éloient âgéS que dfenviron
dix à quinze,arfe« Les animaux ont souvent |
à ce que jejpenae? .une sortes de compas-»1
sion; (4i . ) , et à nioinsj d’und eürême disette y
je ne .crois, pas. qu’ils : ajbtaqafljent jamais u n
individu rdc notre § espèce j: Ü i respectent
rhommq à cause de, sa éupëriarifté; d’adresse
“ Ip r La'nHè,'‘saii:¥âgéiïe'KÙi^îen yen tasse Hongrièi
trouvée pahùï-l& réplcfrèk dèkfftCrs , eçi’faftTou Tùyèz
Sigctud de ii& Fond'-, Dietîorm. • 3-eè1 JAiërvèilies ' de ©
p â t u r e art.-, aa?uva^e >; t;?2' y, a&aâi le jeune 'dd
■ njSpfâ► jpf 1^1 ^ CondorA vivant; parmi les ours-
et celui de ^essfU^ojq pa^le prjt,,,
dit-où, parmi les lo u p s . .
et* d’intelligence qui sait les vaincre et les
dompter. «Il me paroît sur^ tout que notre
marche,droite leur en impose, comme nous
élevant au dessus d’eux, et nous laissant
l’avantage \ des j extrémités antérieures. Les
bêtes ont une espèce de raisonnement. Jé
tiens d’un homme véridique et respectable,
que passant, dans une soirée neigeuse d’hy-
ver, au milieu d’un bois sombre, à pied et
sans autre arme qu’un bâton, il fut entouré
de trois loups affamés et hurlans qui n’osée
ient l’assaillie ; quoiqu’il ne fît aucun mouvement
pour les mettre en fuite, y mais, par»
malheur étant toinbé , tous ces animaux féroces
se lançoient déjà sur;lui comme sur
leur proie g et ils i l’àuroient infini] iblem en t
dévoré , s’il ne se fut promptement relevé*
Alors, étant debout il les vit s’arrêter et
comme frappés de crainte ; ils le laissèrent
céntinuer tranquilléinent sa routé, sans qu’il
éfft besoin de se défendre. >
Le jeune aveyronais est naturellement
défiant et sur' ses gardes'y à moins que les
personnes ne lui paraissent indifférentes4
cependant on nç l’a point battu depuis qu’il
çst pris. S’il craint quelque chose, il se jette
dans les bras, de son conducteur et le pousse
vivement vers sa chambre, oit il cherché à