HISTOIRE Bô NATUREL I, fi
fétichisme, qui peuvent naître par-tout et ut
simple. aspect de la Nature"; remarquons*
dis-je, que méridionale fut d’abord
leur première demeure. Il est naturel que
les climats pxposés à une température élevée,
produisent des aines plus enthousiastes^ et
plus ardentes, en allumant ïe leu de l’imac
gination,^ qui diminue d’autant plus ,1a
force du raisonnement froid et -exact. Le
jeûne et la méditation -solitaire qu’on ^ observe
si souvent parmi leurs habitans., sont
des moyens si propres à multiplier cet effet,
qu’on l’emploie même pour dompter les ani-*
maux les plus farouches. En faisant perdre
le raisonnement aux fancons par de,longues,
veilles et la faim, on voient à bout de des
apprivoiser. Telle est;.;encore la cause du
cénobitisme, ai fréquent dans les contrées
méridionales de l’Asie, et de, cette foule de
bonzes, fakirs, talapqins, marabous, santons,
derviches, etc. qui inondent les campagnes
fertiles de l’Inde et de l’Afrique., ,
; Toutes les religions établies,dans4 es, vastes
régions -des tropiques servent de code
civij (1); elles s’y unissent à la puissance
(i j T edles que celles de ,Moysg,t de Zoroastre, de
Confucius f 4e Mahomet etc,
politique
DU GENRE HUMAIN. 8*
Ipolitique (1,) ; ce q u i, indépendamment des
causes territoriales, y maintient éternellement
le despotisme (a), en le rendant théo-
cratique. Observons, encore que toutes les
superstitions se tenant par la main, la
magie, l’art de prédire, et l’empirisme médical
ont toujours éfol’appanage des prêtres
des nations ignorantes et barbares..
Le renouvellement de la face de la terre,
cette perpétuelle circulation des êtres animés
et de la puissance, ^vivifiante de la .Nature
, ont enfanté dans l’Assyrie le culte de
la faculté reproductricey ou de 'PTènus (3)
0 ) WnrhuHon, Société civile, etc., prouve qu’aucune
société ne peut exister sans une religion j voyez-
pour ïe mahométisme, P rideaux r Vie de Mahomet1
p. l 35. Chardin, Voyag. en Perse -, t. 6 , c. i 5 , p. 24.9.
‘Tchüen-hio l’unit au gouvernement en Chine ; voyez
jDü Halde , Chin. t. i , p.^280. Martini, 1. 1 \ p. 5© *
Mém. sur chin. t. 6, p. 535. Pastoret, Zoroast. Confuc.
et Mahom. part. 5 > art. a |,p. 271, etc. César et Au~
guste ont réuni à. cause de, pela,, le sceptre et l ’encen-
-soir.
'(?•) Boulanger / Despotism, orient, c. 2 , l’attribue
è la terreur causée par les catastrophes du monde dont
ces territoires portent l’empreinte»
(?) 1. 1 ' p, 14 ^ p. 58 > traduc. de
(rèdoya. — Seldenus, de Diis Syris, symtagm. 2,
V- farchef, dé Vénusèt ses attributs; Paris, 177$
T o m e I I . E