vieux fromages ; elle pénètre sur-tout aussi dans
le tendre épiderme dés enfans. Elle suit les sillons de
la peau , et les labouré, pour ainsi dire , en causant
d’assez/Hvesdemangeaisons. Ori >peut l’ôter avec une
épingle, et l’examiner à la loupe, / on reeonnoit
Qu’elle est Irlanchâtre, âVëé üné tête et des jambes
brunes,; son abdomen est Couvert de poils ^soÿeux.
I l est difficile de la bien distinguer à l’oeil simple,
Lépiron de la gale, acarus scabiei (l) L: est fort
analogue à l ’espèce précédente, mais il eàt éricore plus
petit ; ses pieds ‘sont roux et velus /'et lés- quatre
derniers sont fort longs ; son eoi*J& efr blanch < Cet
animal se tient dans les pustules des gàletlx, et y
produit un grand prurit. Beaucoup d’auteurs ont
pensé '/ comme nous l’avons d it , que Oes mites etoient
la cause de la gaie et la propageoient en passant / par
Fattoucliement, ou même par la proximité d’une personne
affectée , à un individu sain. Le skiant; Athà-
nase Kireber a proposé le premier cette opinion pour
expliquer la contagion des maladies , des fièvres putrides
, de la petite vérole , de la peste*-été: D ’autres
(Observateurs pensent seulement que nette mite ne se
4i.- Êpliëxn. éur. Dfec3 , an. to K append, p* 34, JLeeuwen-'
hoeck, epist. 77 , tab. 5^0, ffg. § et 10. Ledem.uller , micr^cop*
p. 68., ta b . 33 i £g. agtea «•< . ; . É ' - i j , . • .
( i ) 'F a b r ic iu s s p / in s , L ÏB> p . 48q / 4 e t M a n tm a
in s e c to r , t . II , p . W , » Joh. S rn e s t
Æ tb io lo g ie dés t e e t z e . H an o v . ' 1^86 , in -8 w fig. 1 , B è n n am ,
F b i lO s /w a t is : u V â S S fm '
B.aker, microsc. p.-u^, fig. 2...Geoffroy.., umeet
Baris , t. II, p. 6aa»>..n°. 2. d,e Géer., mém. ins. t: VII, ||$pf
»°. 2^, tab. 5 , et i5. Rivinus dé ; pruritu , p. iB-,
f g . A B .
rencontre dans la gale , que d’après des symptômes
Secondaires,et qu’on. ne la trouve pas dans les premiers
dévploppemens ,de qette affection cutanée., L acarus
exulcerans L. parait être une. variété qui se trouve
dans une gale maligne.
Tels sont à peu près tous les .insectes. qui vivent
immédiatement sur le corps humain ; mais il y a un
plus grand nombre de vers parasites qui l’attaquent,
et qui,se trouvent dans, spn intérieur (1).
.On distingue les vers intestinaux , des inseçtes^eu
ce que les premiers n’ont ni ..métamorphose , ni membres
articules,' Leur corps ,f ie plus souvent cylindrique,
, o%e, ..ordinairement de^ segjnens apnulaire^.
Ils sont* pour la plupart, hermaphrodites ou audro-
gynes^ç.t'alors.ils se, suffisent seuls pour se reproduire,,
ce qui ne. se voit jamais parmi les insectes. Ils se
reproduisent quelquefois aussi de bouture. Un grand
nombre de vers intestinaux a des crochets ou crampons
pour se. fixer , dans le corps des animaux. Tous
manquent d’yeux , et ils paroissent n’avoir qu’un
système nerveux invisible. Les mouvemens de leurs I vaisseaux ne ‘sont point isochrones. Ils semblent, en
* général, n*avoir pas besoin de respirer, et ils n’ont
I pas d’organes visiblement destinés à l ’exercice do
■ 11) V o ÿ è z F a llâ s dissert, de ihfè stis v iv e h t ib u s in tr a v i -
V en d a . * I:ugd . ba t. 1760, .4° .'— P a u l , christ, fr id. W e r n e r ,
verrnuim in te s t in . exp ô s it io : Lipsiae J 1 78 ^ , 8 ° . — • C . F . H ap p ,
disls. Vertoibm ik te s n ù . h om iüis h is tor ia . L ip s , 1780 % 4Q. e t
s u r - to u t G o e z e , ve r su ch e in er nàturgeschich te der e in g eW e i-
dewürmeif thâérischer K o rp e r . B lan k en b u rg 1 7 8 a , 4Q. fig.
exce llen te s.