du malais, langage .facile rempli de voyelles,
et aus^i doux que le climat qui le voit
naître. Il n’en est * aucun autre qui se soit
répandu dans des contrées aussi lointaines,
depuis Madagascar., jusqu’aux îles de la mer
du Sud. Cette langue fut peut-être universelle
Jadis dans, toute. l’Inde, car on en re-
connoît des traces dans les relations de l’expédition
d’Alexandre. Le savant Reland. (1)
en a rétrouvé dans le persan et le tamoul
ou malabare des modernes. Les caractères d’écriture
qu’emploient maintenant les malais r
sont ceux dps arabes j ils les doivent à l’alcoran
etaqsabre de l’îlamisine, qui les ont asservis.
. Il paroit que la languè chinoise est. un©
des ; pius antiques.. Toutefois elle, est encore
voisine de la Rature et généralement très-
symbolique, de même que ;son écriture. Elle
embrasse dans son étendue presque,toute 1 a
largeur de l’Asie à l’est, et parpît même
avoir dévié par des émanations, à ,Siam, aux
royaumes du Pégu et d’Ava^pte. mais elje
y a, éprouvé de, grand^rchangeinéns qui la
rendent presque méconnoissable,,
ï^ous ne connoi^sons pas. assez l’intérieur
( i)D issert. miscell. t. 2, p.. 176 j et t. 3 , diss; I l ,
g. 5.7 ,et; s»iv. r
de la bridante Afrique, pour oser prononcer
sur lé domaine des langues qui y sont usi-*-
téës , et sur leur propre nature. On y trouvera
quelque Jour ;, infailliblement ^ :une
langue mère pour le moins. Sur les côtes
occidentales,- et dans; lès îles'adjacentes©A
observe une grande analogie dans les diffé-
rens termes. Quelques - motsi ar ab es r* introduits
par la religion mahométane , viennent
souvent s’offrir dénaturés- par la prononciation
grasséiante qu’ont presque tobsdes
nègres, hji g# -oe.
In Combien Omtrouveroitde lan gages divers^
dans: la vaste latitude du: nouveau cbntb-
îienft 7 étoien t eqnnu s • ! I Qiaielq u es - mis*
sionnaiéeSi ©ntprétendà >qii’i4si différaient' du
tout« au touffe $Imaisf nfift ne. peut croire : qu’il
n’ëxisté pas:une1 foule de dialectes^ puisqu’un,
grand nombre de ces langues est extrêmement
répandu au loin. Le: chilien est un des
principaux langages de l’Amérique fméridionale
. La Hontan (1 ) rapporte qùe l’aigori-
quiffèt ïe’ËiiÿSiî^é1 ptaagéiit'tout le Canada,
(1) Suite de ses voyages ou, mém. pour PÀmériq.
septentr» La Haye , 1703 , t. 2 , p. 36-38. Çortêo^ a
parlé< des langues de l’Amérique méridionale \ aussi
Guniilla ot Pinto ^ etc*