HISTOIRE NATURELLE
trame à l ’acte de la reproduction , nie paroît
etre un de: deux qui perfectionne le plus
celui du toucher;, puisque dans le tems de
la nubilité des sexes, toute la périphérie du
corps devient beaucoup plus irritable (ï) ;
la peau frissonne alors au plus léger, effleurement
1 qui peut avoir du rapport avec des
idées de volupté telle est alors remplie de
fluides: qui la distendent ,1a polissent ÿétqui
en arrondissent les contours,. En embellis-^
saut les formés, cette isorte de ijurgescencç
nous met dans un certain état d’orgasme
presque\ fébrile qui .rend Éà toucher] plus
sensible;^ comme I toits les organesr qui sont
dans un état d’inflammation. Je ne doute
pas que nous ne devions à cette sorte d’irri-
tabilile, la puberté de. notre intelligence qui
s.flftiüftPt aU‘§si rapidement que notre physique
dans ae-périoffe fortuné îde notre vie*:. Ainsi
l ’aine est languissante'lorsque la puissance
gênerativë ‘ est imparfaite* comme dahâ • léS
eu nuques*, etc. ‘
Les caractères des, nations et leurs tçmpé-
r amen s ya rien t dans cbaqueeliniat j ils ont
(i) Isudïiïig'y humoi.* élit. fntiiïgerit&‘ ' pf-' "Ci.
Perrault , du tôücliéi ë^ssàîsVp. g5. Kaau BoerHaavct
perspirati dict, Bippocr. ÿVM M B #
toutefois des généralités, pour ainsi dire ,
endémiques ( i ). La légèreté vive et gaie des
français , la mélancolie | britannique , l’orgueil
espagnol, la finesse italienne , le génie
irascible des rades esclavonnes (2), la sincérité
helvétique ,. je flegme germanique , le
fasté oriental des turcs (à), la douceur indienne^
1 ï%sp rit pëf fide dès malais, la politesse
ihsidieusédtes chinois, l’atrocité tartare,
famé vindicative du sauvage américain, la
fourberie des nègres, été., peuvent offrir au
philosophé naturaliste une riche moisson
cAobsefvatiôns nouvelles. La raison de ces
différences morales se trouve dans le tempérament
physique des nations f4) modifié 1 2 * 4
(1) ^Bo(fyn , Répub. 1. &-W i^ M é t h . hist, ;c. 5,
T^^Wà^cïay^ Euphormioù, partie 4^ icon. animor.
àükd r&0À*Êésai d’histoire nat. et physiol. sur
polfeet. hum. p. 16, sc[. Charron, de la sagesse , 1. V.
(2) • Kramer , Eleftchus animal, austr. part. 2 ,
p. 3. not,
: i(3)iPe T o it, Mena. sur tares et les tartar. préfac.
■ 3-
(4) Chaque tempérament a $es moeurs. Galenns
quÔd mores temperam. sequantur'. Aussi chacun
d’eü i naît le plus lohvent dans ie climat qui lui est
ptoprè, et nuance tous les autres. Voyez mon Essai,
p, 17 ,, etc..