guères l’occasion et le loisir. J’avoue aisé-
ment qu’ils ont les pensées les plus rétrécies,
les plus basses, les plus indignes d*un objet
aussi relevé, et que leur culte est ridicule5
je confesse encore qu’ils accordent toute leur
Confiance à des morceaux de bois, des pierres,
des animaux, des fruits, etc.mais qu’importe *
s’ils suivent le plus Souvent une pioralc aussi
pure que celle de l’évangile? Les lois de la
justice ne sont pas dépendantes de tel ou tel
dogme religieux; celui-ci ne sert qu?à les
affermir , a les rendre en quelque sorte inébranlables
au choc des passions. Lies religions
sont la mine féconde de nos biens et de -nos
ténébreuse , ou Uranie $ cette Àthyr des égyptiens qui
fut regardée comme le principe universel l e tons les
êtres.
Xes priâcipaïes divinités furent aussi ândrogynes ^
et on les appelait arsenathêleis ©u me trop a tarés f, c? ëstr
à-dire ? actifs par eux-mêmes :
Jupiter est mas et foeruina nescia mortis.
Çroirpns-neus ? après cp pe» de mots, que lés anciens
et lés asiatiques^ que nous qualifions d’idolâtres et
dont ©n méprise le culte, n’aient pas bien philosophé
sm les principes des êtres ? Prendronsmeus droit dô
nous moquer de leur croyance? Combien, de chrétiens
ont - ils d’aussi sublime s conceptions dans leurs idées
religieuses? Xe tiers des européens est plus idolâtre
qu’eux.
piaux ; elles ressemblent aux tonneaux de
Jupiter , ou : bien à la ; boîte de Pandore J
fouies celles qui ne sont pas nationales, et
qui ne août point faites exprès pour un
peuple, sont plus ou moins mauvaises pour
fui, parce qu’elles contrarient ses moeurs, ses
usages, $e$ penchans et sur - tout 1 influence
focale du iclimat; Nées avec la civilisation ,
les idées rhéologiques sont immortelles, a
moins >qu’elles ) ne soient absorbées dans
.d’antres plus nouvelles, et encore dans toute
la ferveur de leur jennesse^
Ce n’est point une oiseuse et inutile recherche
que d’examiner ici quelles sont les
religions les plus propres a perfectionner
l ’homme, puisqu’elles n’ont été établies que
pour sa uivilisation-FlusjeUfîS ont de force ,
plus elles sont propres, soit au despotisme
des îsulfa$s$ eomme dans toute l’A s ie , soit
à celui des lois ainsi que da&s l’antique
Rome- Le mahométisme est le destructeur
de toute perfectibilité;* féroee et infiexible,
il fait plier devant sa loi les plus tendres
affections humaines, Chef t d’oeuvres des
sciences % et ffes- arts de la f su perbe d rè c e ,
jfvoùs fûte s ; anéantis par ses barbares mains!
Ribliothèqne d’Alexandrie, vaste dépôt des
travaux de tant de siècles et foyer de l’esprit