348 HISTOIRE NATU R E L L E
n?étoit sa i^gijre humaine ig §t jqitfest-çe qui
le distinguerait du singe ?, des appétits naturels
remplissent tgptfjsçi^iexpi^tençp, iÇfçst
yraim^nt .un pqc apinijaj borné,au$: simples
sepsatiops, ghysjqqea | il n|a encore, ?&n
y <d?la j quelles iranien ses barrières le
séparent de lions !, quelle route il lui reste
à parcourir J- f jr
fejH jienne jinfprtuné, sur celte terre
maïfieureusp, va perdrp d,aps les; liens :çi-
yüs ta primitive pt singplg rudeM^Tù yivoisi
au sein des antiques forets % tu trou vois ton,
e^Mtenep au pied de^^Mnjes et des Wtfes iÿ
tu te désaxew.i? dHns le erystal des fonri
tainps j nt montent §|p ta pauvre destinée^
borné dans tes simples dpsm, satisfait de
spore 4e v ie ;aurdejà d uquel tu ne eon-^
noissp^ p|^s0r î^ j l’usufruit de ta terreétoit
tqo unique * Maint$tyajyv tu n?a$
\i)'pinnéi, k&is&'üutà t :6 , â h tilfo ^ iW p lï^ 66^,
dit dès 'jeunes enfans sauvages : Similiores b&sÛis eè
sintifts' gfopgti çifâ ifai j yndè etiam fa c tumq sS
ÿwv*mm genus ponendwn
pefM& 4repfcff(
'Sfëÿïê ■tôw&wçé.
ÂQtftWts di^epgd ab omftibii& sipiiyrum speci^up^
DU GENRE HUMAIN. 34q
plus rien que par la bienfaisance de l’homme ;
tu es a sa mer c i, sans propriété, sans puissance',
et tu passes de la liberté à la dépendance.
Ainsi naissent pauvresses trois quarts
du genre liumain : que d’amertumes te soiit
préparées , en t’arracbant d’auprès de ces
bienfaisantes dryades qui veilloient à ta
conservation ! tu n’a vois qu’un besoin , celui
de te nourrir 5 combien d’autres que tu ne
pourras satisfaire, vont t’assaillir sans relâche
? Combien de désirs vont naître sous
tes pas et croître avec l’arbre de tes cûn-
noissances , avec tes rapports sociaux ?
comment perdras-tu ton absolue indépendance
dans les entraves politiques, dans
nos institutions CivilesM que de larmes tu
dois verser ! la route de ton éducation sera
arrosée de tes pleurs : et lorsque ton ame
neuve encore s’élèvera vers la voûte azurée
des cieux, lorsque tu distingueras l’ordre
et la beauté de ce vaste univers, quelles
nouvelles pensées germeront dans ta jeune
tête ! Lorsque l’amour enfin t’ouvrira les
portes d’une nouvelle existence , ô combien
de sensations neuves et délicieuses, de passions
inconnues remueront ton sensible
coeur ! a l i , puisse - tu vivre heureux au
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