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nuances en descendant 1 ecbelle animale. Aussi plus
ces êtres sont bas dans cette échelle, moins ils pa-
roissent sensibles d la douleur*;? et s’ils sont.par là plus
exposés à être détruits | à cause de leur insensibilité
qui ne les avertit pas des dangers qui les entourent,
la Nature y a pourvu en leur donnant $ à mesure qu’ils
sont plus foibles; une faculté reproductrice plus énergique*
On trouve deux ordres de muscles dans ce ver. Les
uns sont transverses et les autres longitudinaux ;
ceux-ci sont plus extérieurs. Leur tissu est entremêlé
de cellules qui .peuvent se gonfler de liquides comme
une éponge, et qui m’ont paru communiquer toutes
avec les vaisseaux longitudinaux.
Lies ouvertures marginales de ces vers ; paroissent
aussi s’aboucher aveu celui de ces Vaisseaux qui en est
le plus voisin ; mais je n’ai pu m’en assurer assez ; il
paroît. qu’un sphincter 1 ou plutôt un piston les en
'sépare. .
On a trouvé jusqu’à deux, cents de ces vers dans les
intestins d’un homme ; ils sont extrêmement difficile?
à chasser , caukent des maux très-cruels et même lu
mort (i). On dit que les suisses, les hollandais5 et les
même qu’ i l n e p e u t ÿ 'a v o i r d ’ah im aux sàns cela ,7e t que c’fest
Une marque q ui le s d is tinguera tou jou r s ëMehtiellement., T o u t
ce q u i sent est animal. I
(é ) N ü t lum tara peregrinum est sym p tom a , tamque dosntonrààùm,
q a o d ve fm e s e xcita re non p o s s in i. J g P & g W — ^ a u tom
n e p ro d u i t u n e "a g g ra v a t io n de sympiônifes che z le s per-
sbnnès attaquées de tamias e f autrês ve rs ; on v o i t quelquefois
des épidémies .„de - fièvres ve rmineuses. Y o y e z ' X ép e cq d e la
Plôture , t. I , p. i32.
. . . A f f Ê n Ï ) 1 S .
»itons f sont fort sujets; ce qu’on attribue, peut-
être à to r t, au trop grand usage que ces peuples
ont du lait (i). Les femmes en sont aussi plus souvent
attaquées que les hommes.
Le tæma à courts anneaux (*) est une autre espèce
qm est moins Commune en France, mais qui l’est plus
en Suède; On voit sur le M È É chaque anneau nu
^vaire flerifornie plus apparent que chez le précé-
ent (5). Plus bas est un mammelori percé à soti
extrémité, m vei^-èi êst plus tenace que le précédent,
e t cède encore moins aux retoièdès I f '«Jèviènt
monts long aussi (5). Ses annëaux ont souvent autarit
de largeur que de longueur, et sont ridés transversalement.
‘ ( i ) Le s personnes q ui se n ou r r is sen t m a l , é t dé îüàtiVàisès
substances vé g é ta le s s e u le s , de Frûits yërds , d e e h a ir e t p o i s -
•sons, salés,, e tc . son t le s p lu s suje tte s au x v e r s . Y o ÿ é z f a n -
. Sw ie tp n ,, tome IV . ïa e q u in , amér... e tc . L e s p a y s m a r é cà -
ne^geux don n en t lieu à des fièvres vermineuses qui y son t endémiques/
T o u t Cela me p a r a î t dû. à l ’aton ie d u sys tèm e e t
e x ig e r un tra item en t ton iq ue .
.... ^ Tæm a v u lg a r is -L . Gm . P la te r , p ra x is m ed . p . 992 S p i -
gelius) de Inm b r . . la to . .D an . C le r icu s , h is t. tum b r . p. w L
B.onngt.,;T:ulpius ,r A n d r y , Wernet>, h üdan us obs 2
c a p . 70. P a f la s , G a d o l , E a t sp h , L in n é , etc.-
. (^ , :L e Vaisseau, .lon g itu d in a l de J j tænia semble c om p o s é
d ’u n , f i le t ,de corps g la n d u le u x , q ui lu i don ne Fapparenqe
d ’une épine. A u s s i on Fa. appelé tænia à é p in e . -V a n -D o ë v e r é n
fl. tro u v é un tæ nia ?g ë r g é de sâng%
« î F l ) C e s vers o n t ta n t de for ce q u ’on en a v u pe rcer le s i n -
tes tin s e t so r t ir par u n â b b è s à Faîne , e tc . Jour, de méd, 1781
; t o m . - I l , p. 53o.; - iV.l ; . '
( 5) D e trois à h u it mètres. L e premier d e v i e n t b ien plus
■ considérable.
A a 2