Notre jeune garçon gratte et creuse bien
facilement la terre avec ses grands ongles
pour en retirer dès pommes de! terre et
d’autrés racines^ etc. ; il aime beaucoup les
fèves de marais , les choux, les pois, les
châtaignes, les noisettes, les faînes, les noix,
le gland, les haricots, les pommes de terre, etc if
il ne montre pas trop de goût pburle bled
et lës autres céréales. Il recherche prinëi^
paiement les fruits ehampêtrèS et lès àîiméns
naturels qu’on trouvera terre dânslèsforêts!'
On l’a vu manger par poignée là Sciure
fraîche de bois. Quelques pèréonhèsJoht prtp
lenduunême qu’il' ne dédàîgnoit pas I^ëidrèé
d’arbre j elles assurent l’avoir Vu’en niarigèrt
II aime moins le pain' que 'ët
refuse constamment le pain blahè*» 5 hiàîs' il
s’est habitué au pain bis de seigle, et il èh
mangéoit ordinairement déü^’ * li¥fel? ét*âeH-
miè par jour , sâns compter îeslantres nottr
ritures. Ce qu’il y a de singulier ,;î(fdst qu’il
refuse les pommesy les poires* lés? cêèàëé l
les groseilles, les prunes , etc. comme je m’en
suisibien convaincu. Ce n’é s i pas par dé-1
fiancç, mais je pense*que c’est parce qu’il ne
les eonnoît pas , et qu’i r n ’ëh a pas tiniuvé
dans les forêts. Si de1 besoin l’eût don train t
à recourir à cette nourriture, étv-qu’il l’eût
rencontrée Communément, je ne Crois pas
-qu’i l l’èût rëjétëèr, sur - tout après l’avoir
bien flairée. Le, sucre et les alimeris qui en.
Contiennent! soiit aussi refusés COmmë les
précédons. Les assaisoûnemeiïs , le sel, le
poivre 1 etc. et tous les ragoûts "qui nous
parbissentigréàbles fet sâvbûieûxfHëplaiseht
autant kl !son; palais, que Sës ■ fruits'àcerbeè
rloüsi rebutërbiêÛti I Pddr’cëux qui ont une
écorce duré , il lès’ éèaëhe avec* ûhë piérreJ,
cë‘ q-u’il a appris des hommes‘ car aUpara—
T’élit il se servoit de Ses dents. Il sait fort
bien écOrCèï , savëc ses grands ongles , les
noix , les hàrièbts, éto.? qu’il mange 5 il y
inet beaUcOUp^ 1 dé-5 dextéritéHlM®' ■ il ne
cherche point la propreté', et son hahille:-
mént n’est point ménagé. *
- Il 'étëjil hàhifüë à mah'gèr téûtdaris l ’état
#é bruditë, mais il p réfère : e n an t de
fair# 4Cuire " ses ■ pbnimeS* ûe fèrrë j 1 SëSf hai-
McbrS1.^ qtdi !i l dévofbïf i a u s s ila chair
s-qû’il arrAübbil5a- bëllëS
dents.y. à présent, -il en mange-un peu de la
(1) La champenoise êtoit fort carnivore elletsnçoit
le .sang avec déMceKl la chair cuitë lui déplaisoit et la
faisait vomir ; elle en devint malade j la viande crue la
rétablit, p. 22-24? ®q*