Comment a-t-il cru que ces orbes de feu roulant aaril
l’immense espace des cieux , à des distances si éloi^
gnées de lui , étaient son propre domaine ? que l’Etre
suprême s’intéressoit à lui au point de tout lui sacrifier ?
O fôifclessé de la raison humaine î étrange aveuglement
de l’amour-propre ! non, il n’y a point de délire
effréné qui puisse inventer une si inconcevable absurdité.
Mortel petit et foitle qui vis unè heur^ sur un tas
de boue, prosterne-toi devant l’Auteur de la Natur.e,
car tu n ’és que l’aliment d’un vermisseau.
Quels sont donc ces terribles ennemis de l’homme?
Dekinioctes et des Vers: Nous allons en faire suçqinte-
inentia description. -
Tous les insêctés Véritablement parasites de l’homme
sont aptèVès ou dépourvus d’aijes | || |? ne m’oc-
cupërai%oïnt ici des cousins , des taons , des oestres,
des mouches et* autres diptères qui joignent leurs insultes
à celles des procédens., et comme à l ’eri/vi |es uns
des autres^ JeUe parlerai que çUs*animauxjeAclusiv^*
mentatlacbésàtihomme^W quisenourrisSent presque
uniquement de sa propre, substance. ^Quelques espèces
d’insecïés ne sont pas têÜeûient attacMefi aû pqrPs humai
nqu’elles nepujssent Vivre aussi ailléiirs,; tels sont
la punaise , Iti puce , pte» f k
Tout animal paifeîsite est lucifuge et cherche à se
cacTier ; if n’ést pas besoin de faire remarquer la sa?
gesse de Cet instinct naturel mû dérive peut-|tre. de la
conscience dè la foiblesse. Tous ces, êtres ont quelque
moyen d’écbkpper à lVaprete de la poursuite, de leurs
ennemis, qiidiqué souVent ils en soient les vietimes,; i
Il est in utile de décrire ce dégoùtantinsectesi connu
sous le nom de punaise, cimex lectiilariu^Ju.acanthia
dv
de Fabriciüs. Scopoli et Herman en ont va d^ailées.
Puesslf, Geoffroy , de: Géer , Stoll, Sultzer et une
foule d autres ■ entomologistes en ont donné la description.
Cet animal puan t et nocturne n’est pas européen ,
quoiqu’il soit donnu dès avant l’ère chrétienne. Il y a i 5d
ans qü’il était encore' ignoré en Àngleterïe. L ’essehcé
dë térébenthijleytia vapeur du charbon, les odeurs
fortes de menthe , de bée de 'grue , de chanvreetc. le*
chassent ou le détruisent ainsi que les ongueûts mer—
Curiêîs. La larve du cimex pérsonatus L, Fabr. ou
punaise des’ champs y et la fourmi rouge lui font une
guerre à mort.
La puce ordinaire , pulex irritans L. Fabr. est âssezï-
connüe. Elle a été décrite,exactement par Leeuwèn-
hoeck Hoôk , Bonnani, - Valisnieri , Joblot, Baker ,
Ledermullcr1 - RôCsel Sultzet , Geoffroy Fabri-
ci'ds ', etc. : Ce genre a beaucoup dé rapports avec les
insecteshémiptèrë^ principalement parla tretnsforma-
tionj èaï il ëstïè Seul aptère qui subisse uiie vraie méta-
morphbVë. Dans f’acèoUplement la femelle se pose sur le
mâle. Les plantes très-odoitimcrtelles qùë la sarriette
j^le pouliot, etc. chassent cet insecte. 11 est
fatux que leÿ personnes épileptiques n’en soient pas
piquées , comme on l’a dit. La puce, abandonne les
corps morts, parce que la liqueur âcre que sa trompe
dégoi’^e dans la piquure / ne produisant plus d’inflammation
j le sang ne peut plus être attiré dans la peau.
Elle attaque les femmes de préférence à cause de la
finesVe de leur épiderme. Si Thottïme vivoit nu , il ne
seroit pas exposé à Sa piquure. La puce cherche
à sé cacher dans les replis obscurs de$ vêtemens ;
mais l’odeur qu’exhalent les parties couvertes de
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