I 78 HISTOIRE N ATUREI/IjJE
craint-elle toute-innovation 4. et hknnreuf-
elle recevoir aucune d’utile. ? Par quelle
cause ses gou verneinens arhitraipeR musé*
len t - ils jfegprit humain ?oiG’eîst qu’ils-ne
peuvent; subsister avec nsa rpçrfepüoin^Jc’est
que les climat ,1’empêchef^ Peutho® vouloir
autrement I qu’on est mû par la i^ature et
par; tous;lés objets; qui nous’ environnent 1?
fLes hommes voisins dui soleil1 deviennent
beaucoupi trop irriitablesr; et trop ïfoibl es eii
proportion de leur Int^li^enee, L’jimagina-r
tion désordonné© et dans ûn continpelidélife
exstatiquéj franchit <toutes les bornes de la
justesse; chez eux I tandis qu’elle demeure
lente et assoupie che,zles épaisseptent riouaux.
Ces diffé rences. appor tent \de$ ; changement
analogues dans le physique sain ? Qdmme nous
l’avons vu j et même dans l’état morbifique,
lies maladies sont -aiguësrdans .le» midi et
chroniques au nord; (1).
La chaleur a dbne lé plus grand empire
sur l’espèce hnmaine ? do même que spr tous
les autre^eprps organisé^ Plie, estrurL des
plus puissans agens de la nature entièrerj
elle régit le physique, ^llé -dirigé; lé i moral.
La présence du calorique-fait dé l’indien un
être tout de nerfs et de sentiment son ab-
(1) Lorry j Melancliol. nervos. 1 . 1 ; p. 84*
sencè rend l’habitant du pôle tout de bronze*
Flamme conservatrice de tous les êtres v i-
vans;, elle; fait éclore les fleurs dé l’amour5
elk-rend l’esprit de vie au reptile engourdi ,
à la sensitive flétrie par les outrages de
l’hyver•; ises dbucës iniluen ces remplissent
l’univers ; la chaleur est la porte de la vie,
le froid est la route du tombeau. La première,
ornée; des éclatantes productions qu’ellë .engendre^
est le principe de toutes les affections-
tendres de la sensibilité animale; le second§
se couvrant des-armés du trépas, n’ouvre les
âmes atroces qu’aux rpafssions funestes. Ainsi
le faible unalab are adore l’instrument réparateur
; de l ’existènce^ le- lingam ou phallusi
parCè .qu’il voit tout naître autour de lui.-
Le féroce Scandinave, au contraire, se pros-^
terna jadis Idè va nt le;glai;ve homicide, parce
que. son climat est celui dé la destruction.
Plus les individus deviennent foibles, plus
ils sont sensibles et miséricordieux ; la pitié
s’ouvre sans obstacle un passage dans les
âmes impuissantes qui én éprouvent le besoin;
r N,on ignora mali misëris ëucciirrere disco. '
Viroil. Æneid. ,
Indépendamment des différens dégrés de
latitude, il se présente de grandes variétés
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