550 HISTOIRE NATURELLE, etc.
milieu de tes compatriotes ! puisse + tu ,
homme simple, déployer les sublimes vertus
jdes âmes généreuses , et transmettre aux
générations à venir cet exemple honorable,
comme une preuve éternelle de ce que
pouvoit un élève de l’innocente Nature*
oui
A P P E N D I X .
Des animaux parasites du corps humain.
ï - ^ ni STOI rë naturelle de l’homme doitcomprendre
les rapports réciproques des animaux avecjnotre espècej
car nous né sorrhnes poirit isolés dans le système des
êtres ; "nous tenons à tout comme tout tient à nous-
mêmes.
Une affligeante vérité nous démontre chaque jour
que le genre lîumain n’-.st pas plus favorisé par la Nature
que toute autre espèce. Ainsi que le reste des
animaux , nous sommes exposés aux attaques^ aux
insultes d’une foule d’êtres véritablement parasites
qui sé nourrissent et s’engraissent de notre propre
substance.
1 Lorsqu’on envisage ce fait en philosophe, il naît une
réflexion hier! juste j c^est que nous nous sommes for—
mé des idées de notre grandeur infiniment au delà de
notre propre état et de la vérité. C’est le comble de
la démënce qu’un être rongé' d’insectes parasites , de
Vèrs qtii «fixèrent ses entrailles , ait usé prétendre que
tout ce qui existe,, étoit uniquement fait pour
lui , p‘6ur son bonheur. Ce maître orgueilleux de la
terre, cét admirateur des cieux | est la vile proie d’un
icîron ! * Comment un individu si frêle , une machine
si voisine de son éternel anéantissement, un être victime
de toutes les douleurs , exposé à tous les dangers-
un animal soumis comme tous lès animaux aux mêmes
lois de la Nature ƒ comment, dis-je , a-t-il pu penser
$ ue 1* Vaste univers étoit formé pour son usage
t*V