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 sin.  ags  :  cos.  ags ;  et  substituant  les  valeurs  
 algébriques,  y J J *   :  y  g p>  y. 
 :  8" — P'-  {Voyez  5q.  2°. )  :  ou  
 parce  que  n =   | ,   V f# *   '*•  f V  9 P* —   ?>gz  ’.ï 
 V '% ÿ ‘  — g-4  :  g‘! — P1*  Faisant  disparoître  les  
 dénominateurs,  et divisant les  deux  premiers termes  
 par a,  V é f  : ^ V o p * ~ J *   : ;  y "5 g*pz ~-~g\  
 : g *— pz.  Et  divisant  les  deux  antécédens  par  
 g ,  puis  égalant  le  produit  des  extrêmes  à  celui,  
 des moyens ,  2  (Zpz — g ’ )  =  g" —  /?3 ;  d’où  l’on  
 tire  7 j»3 =  3 g’ ,  et  g  :  ;  :  V 7   f  V^* 
 177.  Au reste ,  le  principe  sur lequel  sont  fondées  
 ces  sortes  de déterminations ,  doit être  employé  
 avec  réserve , parce que dans  la  comparaison  
 de  cette  multitude d’angles  que présentent les  
 cristaux,  on  trouve  une  série  de  différences  qui  
 vont en  décroissant,  et dont quelques-unes, quoique  
 légères , deviennent  appréciables  par des me->  
 sures prises  avec  soin  sur des  corps  d’une  forme  
 très-prononcée.  J’ai  moi-même  rectifié  quelquefois  
 des  valeurs  d’angles  que  j’avois  d’abord  un  
 peu  altérées  ,  en  les  concluant  d’une  égalité  qui  
 n etoit  qu’apparente. 
 Dans  les  autres  cas  où  les  données  du  genre  
 de celles  dont  j'ai  parlé me manquoient,  j’ai  tâché  
 de  ne  m’écarter  du  principe  que  le  moins  
 qu’il  étoit  possible.  Dans  cette vue  ,  je  mesurois 
 d’abord  immédiatement  l’incidence  des  faces  du  
 rhomboïde  l’une sur  l’autre :  cherchant  ensuite  le  
 rapport  le plus  simple  dont la mesure approchoit  
 d’assez  près, pour que  la  différence  pût  être négligée  
 sans erreur sensible,  j’adoptois  ce  rapport,  
 en  le regardant  comme  le  véritable. 
 178.  Prenons  pour  exemple  le  rhomboïde  du  
 fer  sulfaté,  qui  est  aigu  ;  j’ai  trouvé  que la  plus  
 petite  incidence  des  faces  de  ce rhomboïde  étoit  
 à très-peu près  de  8id 3o\  J’ai  considéré  ensuite  
 que,  si  le  rapport  entre  le  cosinus  de  cet  angle  
 et  le  rayon  pouvoit  être  exprimé  en  nombres  
 rationnels ,  j’aurois aussi  tin rapport  simple  entre  
 g et p.  O r ,  le  logarithme  du  sinus  de  8d  3or  est  
 9,16(^7021  ,  ce  qui  donne  pour  le  sinus  14781  ,  
 bien près dé  i 5ooo;  mais  le rayon étant  100000 ,  
 on voit que le rapport  i 5 à  100  ou  3  à  20 ,  peut  
 être  pris,  sans  erreur  sensible , pour le  véritable.  
 Nous  aurons  donc  zp*  : p z ■—g*  :  :  20  ;  3 ,  ou ”,  
 6pz =20pz — 20g{ ,  et  iogz =  rjp2  ce qui donné  
 g  :  p  : :  V y : vTo.  Dans  cette  hypothèse ,  la  plus  
 petite incidence  entre  les  faces  du  rhomboïde  est  
 de  8ï d23f  ,  quantité  qui  ne  diffère que  de  y'  en  
 moins  de  celle  qù’avoit  donnée  l’observation. 
 179.  Les  formes  primitives  dont  nous  avons  
 parlé  jùsqu’ici  aVoient  leurs faces  toutes  égales et  
 semblables  entre elles.  Mais il y  a  beaucoup  d’espèces  
 ,  où  la disparité  entré lés  unes et  les  autres  
 s’annonce,  soit  par  la  différence  des  angles  que