Indéterminables.
4. Chaux sulfatée prismatoïde. On peut concevoir
cette variété comme une modification de la
chaux sulfatée trapézienne hémitrope , dont le
sommet est oblitéré, et à peu près à angle droit
sur les pans, de manière que cette hémitropie se
présente sous l’aspect d’un prisme droit hexaèdre ,
dont la base seroit légèrement convexe. On peut
aussi la ramener à la variété prominule, en supposant
que les pans M soient nuls, et que le sommet,
au lieu d’être quadrilatère, forme une pétite
convexité. Se trouve a Montmartre.
5. Chaux sulfatée mixtiligne. C’est une altération
de la chaux sulfatée trapézienne , sous-var. a,
dont certaines parties se sont arrondies, tandis que
les autres restent planes. Dans les cristaux les
moins altérés, les deux angles solides y,y\jlg> 96),
sont remplacés chacun par des facettes curvilignes
tournées vers les arêtes de jonction, entre les pans
/, l 1 et ceux qui leur sont adjacens derrière le cristal.
( De Lis le , t. I , p. 4b 1 ; var. 3. C’est aussi la
sélénite basaltine de Demeste, lettres, 1.1, p.I> 5y ,
var. 5). D’autres cristaux, où l’arrondissement devient
encore plus sensible , se compriment entre m
et mr, de sorte que les rhombes P , qui seuls conservent
une figure plane, se réduisent à des surfaces
étroites terminées par deux arcs, dont les
extrémités se réuniésent eu angle aigu. Toutes ces
altérations présentent une séiie de nuances qui se
termine à la variété suivante. Se trouve très-communément
à Montmartre et dans les autres carrières
de plâtre des environs de Paris.
6. Chaux sulfatée lenticulaire. De Lis le , t. / ,
p. 460 ; var. 7.
Les lentilles sont ou solitaires, comme dans une
partie de la carrière de Montmartre, où l’on en
trouve un grand nombre d’une couleur blanchâtre
, qui n’ont que 6 millimètres ou environ 2, lignes
| de diamètre ; ou groupées confusément, de
manière quelles se présentent par leur tranchant,
( c’est le gypse en crêtes de coq ) ; ou arrangées
circulairement comme les pétales d’une fleur, (c’est
ce qu’on a appelé gypse en rose ) ; ou réunies deux
ensemble par une portion située vers le bord de
leur disque , en sorte qu’elles forment, d’une part 4
un angle rentrant, et de l’autre, un angle saillant ;
ou enfin disposées par paires, qui s’élèvent les unes
au-dessus des autres , de manière que chaque paire
s’introduit par sa partie saillante dans l’angle rentrant
de celle qui est immédiatement au-dessous.
Ces assemblages de deux lentilles ou d'un plus
grand nombre sont communs à Montmartre. Leur
couleur est jaunâtre, et il y en a qui ont environ
3 décimètres ou un pied de longueur, et davantage.
La coupe d’un assemblage de deux lentilles présente
deux triangles scalènes réunis par leur moyen
côté | 104). Chaque lentille pouvant être considé-
S n