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2. Chaux sulfatée équivalente, {fig' 98).
La sous - var. b ci- dessus, augmentée de quatre
trapèzes n,nr, etc. ; de Lisie, t. 1 , p. 452 ; var. 4.
Incidence de n sur le trapèze qui lui est adjacent,
derrière le cristal, i 38a 54r 56v ; de n sur P , 1 10a
Z2IZ2!'. Cette variété se trouve quelquefois sur les
mêmes groupes que la sous-var. b , dont elle peut
être considérée comme une modification.
3. Chaux sulfatée prominule {fig.gg)pl.XXXVI.
Sorte d’hémitropie qui se présente sous la'forme d’un
prisme octogone, terminé par un sommet tétraèdre,
dans lequel les deux arêtes terminales "situées l’une
à la droite et l’autre à la gauche de ar, font entre
elles un angle à peine sensible, ou une très-légère
saillie. Incidence de des arêtes l’une sur l’autre ;
176a or 3o", et sur les faces verticales M, 91a 5gr
45" ; incidence de u sur ur, ou de u'f sàiu'" -, i 38d
54r 42".
Pour concevoir plus facilement cette variété ;
supposons que la forme primitive 0%'-94) se trouve
de manière que la face P qui étoit horizontale ;
prenne une position verticale comme on le voit fig;
100, et que l’arête C soit de même située verticalement.
Supposons de plus une forme secondaire
{fig* 102) relative à cette nouvelle position, et
qui ait pour signe M<M2P^E- B» o y La ^
mière partie de ce signe, ou celle qui précède
la
la parenthèse , donnera visiblement le prisme octogone
que rëprésente la figure. Maintenant soit AEAE
{fig. 101 ) la même face que fig. 100, Le décroissement
intermédiaire indiqué par la seconde partie du
signe se faisant parallèlement aux lignes ab, cg,
tant sur la face dont il s’agit que sur celle qui lui est
opposée ; il en résultera deux faces u, u1 {fig. 102),
qui masqueront la face T {fig. 100), et se réuniront
sur une arête x {fig. 102 ) parallèle à z , ou, ce qui
revient au même, parallèle à ab ou à cg{fig. loi ).
O r , le calcul démontre que chacune de ces lignes
est inclinée sur EA d’environ 92a.
Imaginons enfin que le cristal étant coupé en
deux moitiés à l’aidp d’un plan qui passeroit par le
milieu x {fig. 102) de l’arête terminale, et seroit
perpendiculaire sur P , l’une de ces moitiés, par
exemple , celle qui est située à droite se renverse,
en restant toujours appliquée à l’autre : on aura
rhémitropie représentée fig. 9g.
J’ai un cristal de cette variété qui m’a été donné
par le Cit. Faujas, et qui venoit de Sicile. Sa longueur
est d’environ 54 millimètres ou deux pouces ,
sur une épaisseur de 9 millimètres ou environ
quatre lignes. La partie inférieure ayant été détachée
de la gangue, on ne peut voir l’angle rentrant
que devroient former en cet endroit les deux
moitiés du cristal , et qui de même approcheroit
beaucoup de la somme de deux angles droits.
T ome II. S