jours sur un même plan, comme le représente
la fig. 58, 1 oeil ne verra plus que deux images,
mais beaucoup plus rapprochées que dans le premier
cas. Il n’en verroit même qu’une seule, si les
deux rhomboïdes étoient exactement de même
hauteur. Si vous achevez la révolution du rhomboïde
supérieur, les effets précédens reparaîtront
en suivant de ineme une marche rétrograde.
2.0. Je passe maintenant aux résultats qui concernent
la théorie du phénomène, et peuvent aider
à en déterminer les lois.
Soit toujours aine {fig. 5g )pl. X X IX ,_ la section
principale du rhomboïde. Si un rayon de lumière
tombe suivant une direction .rf perpendiculairement
à la surface du rhomboïde , il se divisera au point
d'immersion I en deux parties , dont l'une tl sera
sur le prolongement du rayon incident, comme
dans le cas ordinaire, et l’autre t f s’écartera
de la précédente , en se rejetant vers ,1’angle
aigu b ,, et en faisant avec t l un angle Jitl d’envi-.
ron npst-à-dire, qu’il y:aura une .double réfraction
du rayon, de Iqniière (i).
R appellerai désorrçiais le rayon tl, rayon ordinaire
% 1er rayon rayon d’aberration,, et la dis-.
dans le cas ou, 1 on (Jevro^t en voir quatre, et réciproquement.
1 ' ,,
(i) Si deT angle ci on abaisse ax perpendiculaire sur b?ï ‘,
que Ton 'prenne ixy égale au tiers'de hx, l’angle' xay.,
sera sensiblement égal à l’angle fil. Cet anglç est' de;6a'%)
suivant HuygÎièns et Newton! \
D E M I N É R Á L O G I E. 207
tance// de l’un à l’autre, prise sur la base inférieure
du rhomboïde, amplitude d aberration.
Si le rayon incident st tombe obliquement sur la
surface du rhomboïde, il se divisera toujours en
deux parties , dont l’une, qui sera le rayon ordinaire
, se réfractera en se rapprochant de la perpendiculaire
au point d’immersion, suivant une
loi analogue à celle des réfractions communes, et
qui est telle que le sinus de réfraction est a celui
d’incidence constamment comme 3 à 5. L autre
partie, qui sera le rayon d’aberration, secartera
toujours de la précédente, pour se rapprocher de
l’angle b , quelle que soit la direction du rayon incident.
Nous verrons dans la suite quelle est la
loi de cette seconde réfraction.
21. Supposons à présent qu’un rayon de lumière
traverse deux rhomboïdes situes 1 un au-
dessus de l’autre. Si les sections principales coïncident
dans le même plan, ou kdnt respectivement
parallèles , soit que leurs bords dâtéraux ab , en
s’inclinent dans le même sens, ou en sens contraire,
comme on le voit {Jîg- 58), chacun des
rayons ordinaire et d’aberration qui seront sortis
du premier rhomboïde ne se décomposera pas en
passant dans le second, mais s’y réfractera suivant
la même loi que dans le premier.
Si les deux rhomboïdes sont tellement disposes
que leurs sections principales se Croisent à angle
droit, alors chacun des deux rayons sortis du