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 laissés. 
 3.  La  forme  primitive  de  la  baryte  sulfatée se  
 rapproche sensiblement de celle de la chaux carbo-  
 nafoe  par*  les  angles  de  ses;  rhombes,  qui,  sont  
 d’environ  iq id  i   et  7841.  Mais  elle  en  est  très-  
 distinguée  par  la  position  de  ses  faces  latérales,  
 qui  sont  perpendiculaires  sur  les  bases  ,  en  sorte  
 qu’on pourroit la considérer comme un  rhomboïde  
 c,alcaire  redressé.  En  partant  des  lois  de décroissement  
 les plus simples,  on trouve ,  par la théorie ,  
 que les  pans de  la molécule  soustractive  sont près-,  
 que des  carrés*  Or,  la  surface  du  carré  est  plus  
 grande  que  celle  du  rhombe  de  même  contour.  
 Le  rapport entre  l’un  et  l’autre,  dans  le  cas  présent, 
   est  à  peu  près  celui  de  2.3  à  22 ,  ce  qui  
 peut  servir  à  expliquer pourquoi fos coupes parallèles  
 ,  aux  bases  des molécules,  spnt plus  nettes et  
 plus faciles  à  saisir  que'  celles  qui ont lieu  dans  le  
 sens  latéral;,  où  le  nombre  des  points  de  contact  
 est  plus  considérable,  a  raison  dune  plus  grande  
 étendue* 
 4-  Pour  Qbserver  la  double  réfraction  de  la  
 batyte  sulfatee,  j.ai  taillé'un  noyau  transparent;  
 de  cette  substance,  de manière  à faire naître  une  
 facette  artificielle  qui ,  en  partant  de  la  .grande  
 diagonale E , .E  (Jig. 107 ) ,  faisoit,  avec  le  résidu  
 de  la  base, un angle d’environ  15yd.  En regardant  
 alors  une  épingle  à travers cette même facette  et la 
 base  opposée,  et  eii  tenant I cette'  épingle  dans une  
 direction parallèle à  la grande diagonale,  jevoyois  
 deux  images irisées.  J’ai  cherché  aussi  le  s'eüs  où  
 la  réfraction  dévenoit  siïttplè p.  et  j’ai  trouvé  que  
 ce  cas  avoit  liéù,  quand  j,e  regârdois  l’épingle  à  
 travers  un  des  pans M, *:M , et  une >faeé  artificielle  
 qui  coïnçidoit ■ avec  un  plan  mène  par  les  deux  
 petites  diagonales  des  bases*  Je  tiê - voyois  plus  
 alors  qu’uneJ  seule * image  y  quelle  que'direètion  
 que  je  donnasse  à  répIngle^ 'Jî - ' 11*  r 
 5.  La  variété  de  baryte  sulfatée• r  connue  sous  
 le  nom  de pierre de Bologne ,  parolt avoir fouVni  
 le  plus  ancien-  exemple  d'ùu  phosphore  produit  
 par  la  calcination]  VersCle-  commencement  dé  ce  
 siècle,  un  nommé  fjarasciolo  ,  qui  soupçonnoit^  
 d après r la-  grande  pesanteur  et  l’éelat  de  cette  
 pierre,  qu’elle  contenoit  de  l’argent,  là  soumit  a  
 l’épreuve  du  fou*. „Mais  au  lieu  du  brillant métallique  
 qu’il  cherchoit,  il  n’obtint  qu’une  lueur  rougeâtre  
 ,  que  la  pierre  calcinée  répandoit dans  les  
 ténèbres.  Il  ènvdùt  moins  réservé  publier  le  
 résultat  de  son  expérience,  que  les  physiciens  
 s’empressèrent  de  répéter.  Le  procédé  qu’ils  ont  
 employé pour obtenir  ce  que  l’on  a  nommé phosphore  
 de  Bologne ^  consistoit  à  calciner  fortement  
 la pierre, puis  à agglutinersa poussière, au moyen  
 d’un  mucilage  de  gomme ,  et  à  en  former  dés  
 espèces  de  petits  gâteaux.  On- présentoit, pendant  
 quelques secondes ,  un de ces  gâteaux à la lumière, 
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