réfraction derrière le rhomboïde, j’en conclus que
l’amplitude d’aberration s’accorde avec la loi indiquée.
Car il est facile de concevoir qu’alors le
rayon visuel a la même position que ik ( Jîg. 120).
Le procède est le même pour vérifier la loi relativement
aux incidences en sens contraire, ou
suivant le rayon irk}, que je suppose aussi incliné
de 35d sur là perpendiculaire jP k’ m' ; alors l’angle
V k1 m1 sera de i 5d 34r. Les lignes et les points
analogues à u j, oz, e , /, {Jîg- 121 ) auront, dans
ce cas, la disposition respective indiquée par la
fig. 122. On placera le rhomboïde de manière que
. l’angle c {Jîg. 120 ) soit entre les points z r, er3
nant versjyr, jusqu’à ce que deux des images des
points e\ V se confondent en une seule , qüi devra
se trouver sur la direction de orz 1, vue sans
réfraction derrière le rhomboïde , si la loi qui a
été déterminée ci-dessus est la véritable.
21I. J’âi comparé les résultats de cette loi avec
ceux auxquels conduiroit l’hypothèse de La II ire |
c’est - à - dire , qu’ayant supposé , un plan dirigé
comme k y {Jîg- 119) perpendiculairement au
soit toute entière hors de la base du rhomboïde. Il suffit
quelle soit assez longue pour dépasser cette base dej part
et d’autre , en sorte que l’on puisse juger ¡pie l’imâge dont
nous venons de parler est sur le même alignement que les
parties extérieures de la ligne oz.
rayon ik , queqe suppose être celui qui fait voir
l’image d’aberration sans être déplacée , j’ai cherché
quel seroit le rapport entre le sinus d’incidence
et celui de réfraction , pour différentes inclinaisons
du rayon incident relatives à ik, considérée
comme perpendiculaire au point d’imirier-
sion , et j’ai trouvé que dans certains cas ce rapport
approchoit de ^celui de 3 à 2 , donné par La
Hire, tandis que dans d’autres cas il s’en élôignoit
très - Sensiblement. D ailleurs, on Concevra aisément
que le résultat qui donne une somme constante
pour les deux amplitudes e j e' l 1 {Jîg. 120),
est seul incompatible avec la loi ordinaire des réfractions,
quelle que soit la position du plan hypothétique
auquel ontenteroit d’appliquer cette loi.
P O T A S S E N I T R A T É E .
212. La variété de cette substance , que j’ai
nommée potasse niiratée eptahexaèdre , mérite
un développement particulier. Sa forme est celle
d’un prisme hexaèdre régulier {Jîg. 123 ) , terminé
de chaque côté par dix-huit facettes’ obliques
g disposées six à six les unes au-dessus des
autres , de manière que toutes celles d’un même
ordre sont également inclinées sur les pans cor-
respondans. Cette forme , déjà remarquable , en
ce qu’on ne s’attendroit pas à la voir naître de
1 octaèdre rectangulaire {Jîg. 124), qui lui sert
D 2