cette dernière substance se détruisoient. La netteté
des saillies que forment les bords des lentilles, en
se relevant les unes au-dessus des autres à certains
endroits, rend cette seconde explication plus plausible,
parce qu’il est difficile de croire que la terre
qui composoit le moule eût consèrvé aussi fideller
ment les empreintes de ces reliefs délicats.
2. Quartz-hyalin en chaux carbonatée mëtas-
tatique. Le Cit. Guyton a observé cette pseudo-
morphose, dont il a donné la description dans
les annales de chimie ( i ) , avec le résultat de
1 analyse, par laquelle il s’est assuré que la substance
dont il s’agit étoit réellement un quartz.
'3. Quartz-agathe en chaux carbonatée prismatique.
4- Quartz-agathe en chaux carbonatée équiaxe.
Cette variété et la précédente ont été observées
par le Cit. Dupuget. La pâte des cristaux étoit
opaque et d’une couleur brune. Quelques-uns
présentoient, dans leur cassure, des couches concentriques
, et formoient des espèces de géodes ,
dont l’intérieur étoit garni de quartz-agathe ma-
meloné.
5. Quartz-agathe en chaux carbonatée dodécaèdre.
6. Quartz-agathe conchylioïde. En oursin, en
corne d’ammon, en turbinite , etc.
(i) 5o germinal, an 7, p. 107.
7. Quartz-agathe xyloïde. Bois agathifié. DeLisle,
t. II , p. 166. Dendrolithe., de Born , t. I , p.
496. Holzstein , Emmerling, t. I , p. 168.
8. Quartz-résinite xyloïde. Holzopal, Emmerling
, t. I , p. 260. Id., JVerner, catal. , 1 .1 ,
p. 280.
Le quartz forme quelquefois des incrustations sur
des cristaux d’une espèce étrangère, et en particulier
sur la chaux carbonatée métastatique.
A n n o t a t i o n s .
Raisons qui ont déterminé la réunion du quartz
et du silex dans une même espèce.
1. Lorsque j’ai séparé le silex du quartz , pour
en faire une espèce particulière , dans l’extrait
qui a paru de ce Traité, je me suis laissé entraîner
par l’autorité de plusieurs naturalistes célèbres
; et en réunissant aujourd’hui ces deux substances
sous un même nom spécifique, je reviens
à l’opinion que j’avois déjà énoncée, plusieurs
fois, dans mes cours sur la minéralogie. Ce qui
m’a surtout confirmé dans cette opinion , c’est
que plus j’ai réfléchi sur les distributions méthodiques
des minéraux, et plus j’ai senti l’avantage
dont j’ai déjà parlé ailleurs, d’en avoir une où
les espèces se trouvassent resserrées dans leurs véritables
limites, où les différences qui servent à
tracer ces limites, fussent prises dans le fonds