V A R I É T É S.
F o r m e s .
Determinables.
Fraveneis, Emmerling 3 1 1 . , p. 540.
a I tt Chaux sulfatée trapézienne
Ksm m Liste, 1 . 1 3 p. 443, esp. I ; et p. 446, var. 1 ,2. Incidence
de l sur le trapèze adjacent, derrière le
cristal, I43d 53r 22" ; de l sur P , io8d 3r 19" ; de
f sur le trapèze adjacent, derrière le cristal, 1 iod
36r 34" ; de f sur P , I24d 41' 43". Angl es plans de
la facette P , ia6d 3z T 12! ', et 53d y1 48" (1).
(1) Lafig. 106, pl. XXXIV, représente le résultat de la division
mécanique d’une lame située parallèlement à P {fig- 96).
O r, en admettant l’hypothèse la plus simple et la plus naturelle
, qui est celle où la face / résulte d’un décroissement par
une rangée sur l’angle E ( f i g. 94 ) , on conçoit que chacun
des triangles o tu , ty z (fig . 106 ) représente la moitié
de la base tu x z d’une molécule coupée diagonalemént.
Si cette base étoit un véritable rhombe , otu seroit un
triangle isocèle , c’est - à - dire , que les angles o , t d’une
part , et de l’autre les côtés tu , ou seroient égaux. Mais
il n ’en est pas ainsi, et én mesurant avec soin les angles
de ce triangle, on trouve t ■=■ 6od , o = 53d à peu près, u=ôy“1.
Concluons de là que les côtés o u , tu ne sont pas égaux
dans la molécule , et que la base tu x z n ’est pas un rhombe
parfait, mais un rhombe alongé, dans lequel les côtés u x ,
x z sont entre eux , ainsi que nous l’avons d it, à peu prés
dans le rapport de i 3 à a a.
a. Chaux sulfatée trapézienne élargie (Jig- 96 ).
L’accroissement se fait parallèlement aux arêtes k ,
k' , qui répondent aux arêtes C, C (Jig. 94) du
noyau.
Cette sous-var. se trouve en Sibérie, et en France,
près de Mézieres, d’où elle m’a été envoyée par le
Cit. Poulain Boutancourt. Ses cristaux sont souvent
isolés.
b. Chaux sulfatée trapézienne alongée [Jig. 97).
L’accroissement se fait parallèlement aux arêtes
m, m\ ou dans le sens de la grande diagonale
EE ( j%. 94 ) du noyau. Sé trouve en France, à
Saint-Germain-en-Laie ; en Espagne, à Freyberg,
en Saxe, etc. ,
c. Chaux sulfkt. trapézienne hémitrope. Supposons
qu’un plan côupant qui passeroit par les
milieux rn, m' (Jig. 97) des arêtes parallèlement
auxquelles la sous-variété b s’alonge, et qui; seroit
perpendiculaire au plan P , partage le cristal en
deux moitiés, dont l’un se renverse ensuite, sans
cesser de s’appliquer contre la première par la face
de jonction. Les deux moitiés, dans ce cas, formeront,
d’une part , un angle rentrant de io6d i5f
36", et de l’autre,: un angle saillant de la même valeur.
Ordinairement, lorsqu’on regarde lé jour à
travers cette hémitropie, on aperçoit la face de
jonction qui fait paroître les deux moitiés comme
soudéës l’une à l’autre. Se trouve dans les salines
de la haute Autriche.