Dureté. Rayant la chaux carbonate'e.
Réfraction, simple.
Phosphorescence. Sapoussière, jetée sur un charbon
ardent, répand une lueur ordinairement bleuâtre
ou verdâtre. Deux morceaux frottés l’un contre
f autre brillent dans l’obscurité.
Car.geom. Forme primitive.'L’octaèdre régulier.
On 1 obtient facilement par la division mécanique.
Molécule intégrante» Le tétraèdre régulier.
Caract. chim. Fusible au chalumeau en verre
transparent.
Décrépitation sur un charbon allumé.
Caract. distinct. Entre la chaux fluatée et i°. la
chaux carbonatee ; _ celle-ci est rayée par l’autre.
Les angles plans de ses lames sont de ioidd€t
/8d L au lieu de I20d et 6od. Sa réfraction, est double^
celle de la chaux fluatée est simple. Enfin la chaux
carbonatée fait, effervescence avec l’acide nitrique ,
ce qui n’a point lieu pour la chaux fluatee. 2°. ¿a
bary te sulfatee ; celle-ci a une pesanteur spécifique
plus grande dans lç rapport d’environ 4 à 3 ÿ sa division
mécanique donne des angles solides composés
de 3 plans, dont deux sont perpendiculaires sur le
troisième. Dans la chaux fluatée, tous les plans sont
inclinés entre eux. 3°. La chaux sulfatée ; celle-ci est
rayée par la chaux fluatée ; les angles plans de ses
lames sont de i i 3d et 67d, au lieu de I20d et 6o<f
Elle s’exfolie et blanchitparl’action du feu; la chaux
fluatée y décrépite , et se disperse en petits, éclats.
V A R I É T É S.
FORME S .
JDéterminât les.
1. Chaux fluaï.primitwe P (yig. 74) pl. XXXI. De
Lisie, t . I I , p. i 5 ; espèce II. Incidence de deux faces
voisines quelconques l’une sur 1Îautre, I09d 28r i6fr.
a. Cuneiforme. En octaèdre, dont les sommets
sont en arêtes , au lien d’être de simples points. .
C’est ici le lieu d’éclaircir une difficulté que présentent
, relativement à leur structure , toutes les
substances minérales qui ont un octaèdre pour forme
primitive. Ce que nous dirons ici de l’octaèdre régulier
s’applique à tous lgs autres solides du même
genre.
Soit bp ( Jig. 75 ) l’octaèdre dont il s’agit. Si l’on
se borne aiesoudiviser de lamanière lapins simple,
à l’aide de: vingt-quatre plans qui passent par les milieux
h , i ', l , t r , etc., de ses arêtes et en même
temps par le centre, la division donnera six octaèdres
partiels et huit tétraèdres. La pyramide ilnre
représente la moitié extérieure d’un des octaèdres
partiels , d’où l’on voit que dans chacun de ces octaèdres,
un des angles solides e se confond avec
un de ceux de l’octaèdre total, et l’angle solide opposé
coïncide,, avec le centre.
D’une autre part, le triangle équilatéral hil re