DE QUELQUES RÉSULTATS
R E L A T I F S A
DIVERSES SUBSTANCES PARTICULIERES,
C H A U X C A R B O N A T É E (i).
Double Réfraction.
2o3. J’ai expliqué, à l’aide du simple raison-»
nement, dans l’article de cette substance acidi-
fère, les faits les plus intéressans que présente
sa double réfraction. Je supposerai que l’on ait
lu attentivement ces explications, et je me bornerai
ici à donner les calculs qui leur servent
de base.
Soit abcd ( Jig. 1 1 7 ) la coupe principale du
rhomboïde. Menons ag perpendiculaire sur de ,
puis an et ap, qui divisent dg en trois parties
( 1) Voyez ci-dessus la fhéorie du rhomboïde , pour les.
détails relatifs aux formes cristallines,
égales g n , np et pd. J’ai dit que la partie gn
étoit l’amplitude d’aberration relative à l’incidence
perpendiculaire suivant la direction ag.
Or, ad étant l’arête du rhomboïde, son expression
est Vb ( voyez 3i ). De plus, en appliquant
ici les formules du même numéro, on trouve ag
= 3 (d g '), d’où l’on conclura que dg = V 7. Donc
gn = >/75, ce qui donne gan — 6d. 20r.
204. Prouvons maintenant qu’il ïi’y a aucun
plan5 quelque position qu’on lui donne dans
l’intérieur du rhomboïde, auquel on puisse ramener
la réfraction du rayon d’aberration, de
manière que les sinus d’incidence et de refraction
soient en rapport constant. La démonstration
que nous allons en donner exige seulement que le
plan hypothétique passe par la grande diagonale de
la base du rhomboïde, ou par une parallèle à
cette diagonale ; o r , c’est ce qui doit avoir lieu
nécessairement, puisque quand l’image'd’aberrà-
tion est vue à sa vraie place, le rayon incident
est dans le plan abcd ; car il est évident qu’alors
le plan perpendiculaire au rayon, sur la direction
duquel on voit l’image d’aberration , coupe la base
du rhomboïde par une section parallèle à la
grande diagonale.
Cela posé, concevons que le rayon incident
ïk se meuve autour de la perpendiculaire k f , de
manière à décrire la surface d’un cône droit dont
cette perpendiculaire soit Taxe. Le prolongement