rée comme Une altération d’un cristal semblable à la
sous-variété « de la chaux sulfatée trapézienne ( Jîg.
96), si l’on rétablit par la pensée les parallélogrammes
semblables à celui de la fig. 106, qui représente une
des lamés composantes du cristal complet, on aura
l’assortiment indiqué par la fig. io 3 , dont la portion
hfgz est la coupe des deux lentilles accolées.
En frappant avec un corps dur sur la surface représentée
par cette coupe J on voit paroître les
lignes dp , di 3 ai 3 etc., situées parallèlement aux
côtés des molécules.
La ligne de jonction f z est nécessairement une
ligne droite. Les lignes h f ) g f s’écartent ordinairement
assez peu de la direction qu’elles ont sur la
figure, en sorte que l’angle hfg est d’environ I20d.
Les lignes qui répondent à hz , gz forment uné
courbure qui souvent n’est pas non plus très-sèn-
sible. L’angle fg z ou f h z esta peu près de 5od,
ce qui donne iod pour l’angle hzg.
On voit par là que les portions triangulaires skfi
si f i sont supprimées dans les lentilles ; que la ligne
f z coïncide exactement avec os {fig. 106) , et que
la ligne f u {fig. io3 ) s’écarte peu de prn {fig. 106).
Quant aux lignes qui répondent à hz, gz { fig. I o3) ,
elles sont dirigées d’après une loi irrégulière et
variable de décroissement. En traçant la figure,
j’ai ramené leur position à la limite la plus voisine
des résultats de l’observation, qui est le cas
d’un décroissement par quatre rangées dans le
sens de h f , et par trois dans le sens de pd. L’angle
f h z seroit alors d’environ 47d Mais ce n’est
ici qu’une hypothèse, car les lignes dont il s’agit
éprouvent des déviations continuelles, et ne sont
soumises à aucune règle. A l’égard des lames empilées
de part et d’autre sur les triangles hfz, gfiz,
elles décroissent de même irrégulièrement par les
bords qui répondent k f h et hz, de manière que
ces bords forment, par leur ensemble , les faces
curvilignes des lentilles.
Ce qu’on a appelé gypse en fe r de lance, ou
gypse cuneïforme, et dont on a fait une variété
séparée, n’est autre chose qu’un fragment détaché
d’un assemblage de deux lentilles , par deux fractures
parallèles faites dans le sens des grandes
faces des lames composantes. Ces fractures sont
souvent produites par l’instrument même qui sert
à l’extraction du plâtre, dans lequel sont engagées
les lentilles. La nature est assez riche en productions
variées, pour se passer de celles qu’on lui a
prêtées (i).
7. ^ Chaux sulfatée laminaire. On en trouve à
Lagny , en lames blanchâtres, translucides, dont
la surface est légèrement nacrée. C’est une des
variétés dont la division mécanique donne les coupes
latérales les plus nettes.
(1 ) Les lames produites par la soudivision des mêmes
corps ont été aussi nommées -pierre spèculaire et miroir
d ’âne.