vités des couches^ de marne et de craie qui forment
les collines situées le long de la Seine, servent
également d’habitation à des cristaux quartzeux
, les uns prismés, les autres simplement dodécaèdres
, groupés ou solitaires.
Sol de. transport. Les couches de quartz aré-
nace sont très-communes dans les terrains de
cet ordre. Ib couvre, en Afrique, des plaines immenses
, et s’y amoncelle en collines qui changent
continuellement de place, par l’action des vents.
Les eaux qui descendent des montagnes primitives,
charrient dans les vallées une grande quantité
de ce quartz, provenant de la destruction
des roches. ■ ■ ,
Sol volcanique. L’infiltration dépose continuel-
ement, dans les cavités des laves, et dans les
amas de divers produits volcaniques , des molécules
quartzeuses, qui se réunissent ensuite conformément
aux lois de l’affinité (i).
Ainsi, la cristallisation du quartz-hyalin agit de
toutes parts avec une énergie toujours nouvelle.
Elle remplit, pour ainsi dire, toute la nature de
ses produits, comme elle correspond à toutes les
parties de la durée.
( 0 Tout ce qui précède , sur les gissemens du quarta,
a été rédigé d’après des notes fournies par le Cit. Dolomiei*.
Q U A R T Z - A G A T H E .
3. Le Quartz-agathe ne se rencontre point en général
dans les terrains de première formation. Celui
dont, la pâte est plus fine, et que l’on nomme
plus particulièrement agathe , est commun dans
le duché des Deux-Ponts, et à Oberstein dans le
Palatinat. La pierre dont il occupe les cavités a
été regardée comme une lave par différens naturalistes.
Mais, suivant le Cit. Faujas-Saint-Fonds,
qui a examiné les lieux avec beaucoup d’attention
, cette matière enveloppante est une roche à
base de trapp.
Les masses sphéroïdales de ce même quartz-
agathe , à pâte fine, ont le plus souvent une enveloppé
brune, rougeâtre ou jaunâtre, dont la
couleur est due au fer. Quelques-unes sont recou-
vertés de pyramides de quartz, dont les pointes
sont tournées en dehors. Souvent leur milieu est
occupé par une portion de matière quartzeuse ,
plus raffinée et plus transparente que le reste, ou
même par une substance vraiment cristalline,
disposée comme en rayons qui convergent vers
un même centre. L ’intérieur de celles qui forment
de vraies géodes est tantôt mameloné et tantôt
tapissé de quartz blanc ou violet.
A l’égard des géodes enhydres, leur demi-transparence
permet d’aperçevôir, à travers leur coque,
le liquide aqueux qu’elles contiennent. Mais elles