les milieux des arêtes c , cr, et concevons que
l’une des deux moitiés qu’intercepte ce plan, par
exemple , celle qui est située en avant, prenne
une position renversée. Les deux faces P , x ayant
des inclinaisons presqu’égales, leurs résidus, après
le renversement dont nous venons de parler, se
trouveront sensiblement sur les mêmes plans que
les portions des faces inférieures analogues ; et il
est facile de voir que chaque sommet de l’hémi-
tropie présentera encore quatre facettes marginales,
avec cette différence, qu’à la place de la facette
n qui est inclinée de i 35d sur M , il y aura une
facette située comme o , c’est-à-dire, inclinée de
n 6 d 2 i' 36" sur M ; et réciproquement, la facette
o se trouvera remplacée par une facette
inclinée comme n. Quant au prisme , il n’aura
subi aucun changement apparent, pourvu que le
plan de jonction passe par les arêtes a a1 ; mais
souvent il ne partage pas exactement le cristal en
deux moitiés , et alors les pans qui appartiennent
aux deux portions de cristal forment entre eux
des angles rentrans de part et d’autre. Il est remarquable
que dans le premier cas, où la jonction
se fait symétriquement, elle ne donne lieu
à aucun angle rentrant, ce qui est le contraire
des hémitropies ordinaires ; en sorte que celle-ci
se présente sous l’aspect d’un cristal où tout se-
roit à sa place naturelle. Mais la structure decele
le renversement d’une des moitiés du cristal, en
offrant des joints parallèles seulement au résidu
de la face P , et d’autres parallèles à la partie de
la face p , qui s’est retournée, pour se réunir au
résidu de la face x , au lieu que dans un cristal
qui n’auroit subi aucun renversement, les joints
seroient continus parallèlement à P , et nuls parallèlement
à x. J’ai observé cette hémitropie sur
des cristaux d’un rouge incarnat trouvés par le
Oit. Lefevre, sur les bords du Rhin, près de Cologne
, dans une montagne volcanique.
c. Plan de jonction parallèle à la face P
(fg - 78 )•
Le Cit. Dré est le premier qui ait observé
cette hémitropie , dont le générateur est un cristal
décidodécaèdre , alongé entre la face y et son
opposée, comme le représente la fig. 94. La section
r s r1 s1 qui détermine le plan de jonction,
traverse la face M et son opposée, puis les faces
y , y r parallèlement à la face P. Si l’on imagine
que la moitié qui s’est renversée soit celle dé
dessus , on concevra que le cristal hémitrope
(Jig. g5) doit avoir, sur le sommet situé à
droite, un angle rentrant formé par la partie
fixe de la face y , et par la partie mobile de la
face opposée ; cet angle est de i6od 3'j1 44w* Les
deux autres parties des mêmes faces forment, sur
le sommet à gauche, un angle saillant égal âu
précédent. En suivant avec attention l’effet du
renversement, on se fera une idée des positions