inférieur de ce rayon décrira en même temps
autour de km 3 la surface d’un second cône opposé
par le sommet et semblable au premier.
Soit thq ( Jig. 118 ) la base de ce second cône,
prise sur la base inférieure du rhomboïde ; soit
m le pied de la perpendiculaire km {Jig. i.ly ) ,
et i l 8.) le pied de la perpendiculaire
sur le plan auquel se rapporte par l’hypothèse
refraction du rayon d’aherration. ir
Supposons d’abord que l’extrémité supérieure
IJ? ) du rayon incident, soit sur la
perpendiculaire élevée du point q (Jig. 118 )
sur le plan thq ,* l’extrémité inférieure du même
rayon prolongé tombera évidemment sur le point
h } situé du côté opposé. Supposons, déplus, que
e soit 1 extrémité inférieure du rayon rompu ordinaire.
Ayant décrit du point m pris comme
centre et de lintervalle me 3 la circonférence e c z ,
on conçoit que pendant la révolution du rayon
incident et de son prolongement, l’angle d’incidence
étant constant, le rayon ordinaire tombera
toujours sur un point de cette Circonférence.
Maintenant l’extrémité inférieure du rayon
incident étant toujours en h , menons par le
point e la ligne et parallèle à ms ^ puis menons
hs. Dans 1 hypothèse du plan dont nous avons
parlé, il est clair que le rayon d’aberration ,
qui doit se trouver sur le même plan que le
rayon incident, dont le prolongement'aboutit en
h 3 et que la perpendiculaire terminée en s 9
tombera sur quelque point de la ligne hs $ et
si l’on imagine, pour un instant, que l’amplitude
d’aberration soit exactement parallèle à ms 3 le
rayon d’aberration aura son extrémité au point 1.
Si le rayon incident prend d’autres positions
quelconques, de manière-que son prolongement
tombe en h1 ou en h'13 oh trouvera, par une
construction semblable à la précédente, que l’extrémité
du rayon d’aberration, dans la même hypothèse
, doit toujours se trouver sür un point
l } ou , situé dans l’intersection de la ligne h's
ou h'1 s , avec une ligne menée du point e' ou e'1
parallèlement à la ligne ms.
Cela posé, les triangles hel, hms étant semblables,
on aura hm : ms : : he : el. On trouvera
de même pour les triangles h} e1 V , hlms ,
cette proportion, hlm : ms : : Arer : e'V. Or, dans
toutes ces analogies , les trois premiers termes
étant constans, le quatrième terme el ou er/r
l’est aussi. Maintenant dans toutes les positions
du rayon incident que nous venons de
considérer, l’amplitude d’aberration s’écarte, à la
vérité , du parallélisme avec ms, et tombe sur
quelque point g 3 g }, g" 3 situé à la gauche de el.
Mais en même tçmps, plus el approche de coïncider
avec la diagonale J x , et plus aussi l’amplitude
d’aberration approche de se confondre
avec la constante el'3 en sorte que quand l’ex