2de. analyse par Vauquelin.
Soude.............................. 32.
Alumine................................... 21.
Acide fluorique et eau................ 47.
100.
Caract. distinct. i°. Entre l’alumine fluatée et
la chaux sulfatee laminaire blanchâtre. Celle-ci se
divise en prismes rhomboïdaux de n 3 d et 67«!,
et l’autre en prismes rectangulaires. La chaux sulfatée
, exposée a la flamme d’une bougie , s’ex-
fohe, et blanchit sans se fondre ; l’alumine fluatée
y entre en fusion. La pesanteur spécifique de la
chaux sulfatee est plus petite dans le rapport, d’environ
4 à 5.2°. Entre la même et la baryte sulfatée en
masses blanchâtres. Celle-ci se divise en prismes
rhomboïdaux de io id } et 78d ~ ; et l’autre en
prismes rectangulaires. La baryte sulfatée a une
pesanteur spécifique plus grande , dans le rapport
d’environ 11 à 7. Exposée à la flamme d’une bougie
, elle y décrépite ; l’autre y éprouve un commencement
de fusion.
V A R I É T É .
f o r m e .
Alumine fluatée alkaline laminaire.
Couleur.
Alumine fluatée alkaline blanchâtre.
Transparence.
Transparence.
Alumine fluatée alkaline translucide.
A n n o t a t i o n s .
1. Les seuls morceaux d’alumine fluatée alkaline
qui soient encore connus, ont été trouvés dans
le Groenland, par un missionnaire, qui les porta
à Copenhague, où ils restèrent dans l’oubli pendant
plusieurs années. Enfin, ils fixèrent l’attention
de M. Abildgaard, qui entreprit de les examiner
chimiquement, et y reconnut la présence de l’acide
fluorique et de l’alumine, résultat d’autant
plus intéressant, que l’acide fluorique n’avoit encore
été retiré que de la chaux fluatée, désignée anciennement
sous le nom de spath Jluor, qui a
donné naissance à celui de cet acide. Mais le
même résultat offroit un déficit considérable, qui
avoit d’abord fait soupçonner que quand on dé-
composoit le minéral par l’acide sulfurique, une
partie de l’alumine étoit emportée par l’acide fluorique
, à mesure que celui-ci se dégageoit. Klaproth
a découvert, depuis , le véritable complément de
l’analyse, qui consiste dans une quantité de soude
égale à environ un tiers de la masse ; et le résultat
de ce savant célèbre se trouve confirmé par
celui de Vauquelin, qui, sans connoître le procédé
du chimiste de Berlin, a obtenu, à quelque
chose près , les mêmes quantités relatives d’acide,
T om e II. C e