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vient N— 5 — a , comme dans le cristal métasa
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tatique. Ainsi ce polyèdre est susceptible d’être
produit en vertu de deux lois de décroissement,
l’une simple et par deux rangées sur les bords
inférieurs du noyau , l’autre intermédiaire et
mixte sur les angles latéraux, par cinq rangées
en largeur et quatre en hauteur, de molécules
doubles.
aoi. Supposons ex plus grande que eh. Le
rapport entre g1 et p1 devient alors , g1 : p } : : g :
V i'a'Ç , 7 y ^ x ^ y + '? S '- Soit toujours
y/3 , a1 = 9, a; = 2 , y = i. Faisons de plusN=2.
. j . h No: 4 - 3NV 4 -jy , . -, 7 L équation n = ----- -—xy—— , deviendra n — \.
Donc g' : p' : : V 3 '• y + I : : V 3 :
V F F Ï V 3 - - iV 5 , c’est-à-dire, que dans ce
cas le noyau fictif est. semblable au rhomboïde
équiaxe.
On pourra, en suivant une marche analogue,
trouver le rapport entre gr et g , p1 et p , n et N ,
pour le cas où le nombre de rangées soustraites
le long de B (Jig. roi ) est le plus grand, et
faire de même différentes applications des formules
auxquelles on sera parvenu.
202. Je ne présume pas que cette multiplicité
d’hypothèses auxquelles se prête la théorie, lui
attire le reproche d’être vague et incertaine dans
ses résultats. Si cependant une pareille imputation
avoit lieu, j’observerois d’abord que la division
mécanique et les autres indices de structure
pourront toujours servir à démêler la véritable
solution , parmi toutes celles qui ne seroient
qu’hypothétiques. J’ajouterois que dans le cas
même où l’on se seroit trompé sur le choix de
la vraie forme primitive, on parviendroit toujours
à des résultats exacts, relativement aux
formes que l’on feroit dériver d’un noyau fictif ;
en sorte que si , dans la suite , de nouvelles
observations remettoient sur la voie, il seroit
facile de transformer les résultats obtenus , en
ceux qui représentent la véritable marche de la
cristallisation.
J’observerois, enfin, que nous ne sommes pas
les maîtres d’arrêter le cours des conséquences
auxquelles nous conduit la considération des
phénomènes de la. nature , et qu’en étudiant les
résultats des lois auxquelles la sagesse et la puissance
de son auteur l’ont soumise, nous devons
nous efforcer de les envisager sous, toutes leurs far
ces, d’en saisir tous les, rapports mutuels, et nous
servir de nos théories et de nos méthodes de
calcul, comme d’instrumens propres à étendre
la portée de notre esprit, à mesure que le
point de vue lui-même s’agrandit.