Supposons que la fig. 91 représente un cristal
ï * I A
secondaire , qui ait pour signe MM TT I IF P
Ce cristal ne différé de la variété sexdécimale
(fig- 86 ) , que par l’absence de la facette or , et
par celle du pan l et de son opposé. De plus ,
il est censé raccourci de manière que les faces
P , M et leurs opposées se présentent sous l’aspect
d’un prisme rectangulaire (1). Imaginons
maintenant un plan coupant qui passe par les arêtes
d u 3 l k (fig. 91 ) , lesquelles répondent aux arêtes
AI, ai (fig. 78 ) de la forme primitive. Ce plan
passera en même temps par la diagonale qui va
de I en a ;* et si l’on considère sa section par
rapport aux deux faces T , y (fig. 91 ) ? il est
visible qu’il coupera leur arête de jonction en
quelque point h 3 et l’arête opposée en quelque
point g.
Les choses étant dans cet état 3 concevons que
la moitié dans laquelle sont comprises les faces
P , M , T , restant fixe, l’autre moitié se retourne
, en restant toujours appliquée à la première,
jusqu’à ce qu’elle soit tout à fait renversée , comme
on le voit fig. 92. Les deux moitiés ainsi réu
■(1) Ce prisme assorti aux dimensions d e là forme primitive
a ses pans M , P égaux en largeur , en sorte que sa
coupe transversale seroit un carré., C ’est une suite de ce
qui a été dit.plus haut, p. 5 g 1 , note 1,
nies formeront un angle saillant à l’endroit des
lignes sh, Jch, et un angle rentrant dans la partie
opposée , à l’endroit des arêtes d g , fig. Mais
ordinairement les cristaux sont tellement engagés
dans leur support , qu’ils ne présentent que la
partie sur laquelle est située l’angle saillant.
Il résulte de ce qui précède, que l’angle formé
par l’arête v avec l’arête de jonction des faces M, T,
doit être égal à celui que forme l’arête H (fig. 78 )
avec la diagonale qui va de I en a. La valeur
de cet angle est de 4od 4f 17",
La jonction des deux moitiés se faisant, comme >
nous l’avons dit , dans le sens de la diagonale
I a , on conçoit que le renversement des molécules
d’une des moitiés du noyau, ne les empêche
pas de s’eugrener dans celles de l’autre
moitié, à l’endroit de cette jonction ; en sorte que
le mécanisme de la structuré subsiste, à cet égard,
comme dans les cristaux ordinaires. J’ai dans ma
collection une hémitropie très-prononcée, provenant
de Baveno, et semblable à celle qui vient
d’être décrite.
b. Plan de jonction parallèle à la face M
(fig 78).
Soit c cr (fig. 93 ) pl.
L , . PII . G’Mtpdcîph. , un cristal secon- daire qui ait pour signe / M j p n n' x o o'.
Supposons un plan coupant , qui passe par les
points a 3 a 3 a' , a' , et en même temps par