les deux points , si le rayon visuel, en variant son
inclinaison , s’est rapproché du point e, et diminuer
cette distance , si le rayon visuel s’est incliné
en sens opposé vers le point a. Nous supposons
toujours que ce rayon ne sorte pas du plan abne,
auquel cas il est nécessaire, pour ramener les quatre
images à n en faire plus que trois , de laisse^ toujours
les deux points sur la direction de la diagonale bn.
Il 11 en sera pàs de même si le rayon visuel sort du
plan abne. Voici ce que j’ai observé à cet égard.
Soit bn {fig. 56) la même diagonale que fig. 53, et
p 3 r les deux points visibles. Concevons que le
rayon visuel étant d’abord incliné , vers b , et situé
dans le plan abne {Jig. 53 ), l’oeil fasse un mouvement
circulaire en allant de e yexsfi’, l’observateur ne
pourra voir coïncider deux des images qu’en plaçant
les points p , r {Jig. 56 ) sur une direction inclinée
à la diagonale. Supposons que le pointy? reste
fixe ; il faudra placer le point r à la droite de la
diagonale , comme en rr. Tandis que le rayon visuel
s’approchera dé plus en plus d’un plan qui couperait
à angle droit la section principale, la distance
nécessaire entre le point r1 et la diagonale bn augmentera.
Elle sera la plus grande possible , lorsque
le rayon visuel se trouvera dans le plan dont nous
venons de parler. Au-delà de ce plan , en allant défi
vers a {Jig- 53 ) , il faudra diminuer la distance , en
laissant toujours le point rr {Jig. 56 ) sur une oblique
qui diverge du côté de n , par rapport à la diagonale.
La distance deviendra nulle , lorsque le rayon
visuel tombera de nouveau, mais en sens contraire,
sur le plan abné {Jig. 53 ). S i c e rayon continue sa
révolution en allant de a vers d , les mêmes effets
auront lieu dans un ordre opposé , c’est-à-dire, que
pour obtenir la coïncidence des images , il faudra
placer le point r de l’autre côté de la diagonale comme
en r" {Jig- 56 ). Nous verrons dans la suite 1 utilité
de ces observations , relativement a la théorie du
phénomène.
V I I e. Observation.
I y. Reprenons le cas où il n’y a qu’un seul point
visible p {Jig- 53 et 55 ), situé sur la diagonale bn,
et où le rayon visuel est dans le plan abne. Si ce
rayon est en même temps perpendiculaire sur bn,
et que le point p soit sur sa direction, 1 image la
plus voisine de l’angle b , ou la moins enfoncee en
dessous de la base adef sera vue à sa vraie place ,
tandis que l’autre sera déplacée. Mais il y a aussi
une circonstance où celle-bi est vue sans déplacement
; c’est lorsque le rayon visuel st ( fig. 55 )
étant parallèle aux arêtes ab , en , environ à deux
degrés près , le point p se trouve sur la direction
de ce même rayon ( i ).
( i ) Pour vous assurer que l’une ou l’autre des deux
images n’est point déplacée , ayant tracé une ligne d’un
rouge foible plus longue que la grande diagonale du rhom