Lrillantée par les reflets, tantôt jaunâtres et tantôt
argentins , que lancent des parcelles très - minces
de quartz pur, disséminées dans la masse. Il faut
éviter de le confondre avec le quartz mélangé
de mica, ou quartz micacé, qui appartient aux
roches.
Un ouvrier ayant laissé tomber, par hasard, ou,
comme l’on dit, par aventure, de la limaille de
laiton dans une matière vitreuse en fusion, donna
le nom dl aventurine à ce mélange , dont on a fait,
depuis, des vases et autres objets d’ornement. Les
minéralogistes ont appliqué le même nom aux
substances naturelles dont ce produit de l’art o£*
froit une; imitation apparente.
i 5. Quartz - hyalin irise'. Iris par fêlures , de
Lis le y t. Il s p. i l 3. Cristal de roche diaphane ,
irisé, de Born, 1.1 yp, 40.
a. Irisé intérieurement. Il sort de son intérieur
des reflets diversement colorés, semblables à ceux
de 1’ arc-en-ciel. Nous en exposerons la cause phy-»
sique à l’article du quartz résiniforme opalin.
Le quartz - hyalin irisé à l’intérieur est ce que
plusieurs auteurs ont appelé iris. Mais on a donné
aussi ce nom aux cristaux de quartz limpide d’un
poli assez égal, pour que deux de leurs plans
inclinés entre eux fassent l’office de l’angle ré-»
fringent d’un prisme triangulaire, en sorte qu’é-»
tant exposés au soleil, ils projettent l’image colorée
de cet astre sur uixe muraille située à une
D E M I N E R A L O G I E . 423
distance convenable. Pline a parlé de cette sorte
d’iris, et il dit qu’elle est hexagonale comme le
cristal (1).
b. Irisé superficiellement.
Transparence.
r. Quartz-hyalin transparent. Les variétés violette,
bleue, jaune, orangée et enfumée.
2. Quartz-hyalin translucide. Le quartz rose ,
le vert obscur, le gras et quelquefois l’hématoïde.
5. Quartz-hyalin opaque.
A p p e n d i c e .
Quartz-hyalin aëro - hydre. Quartz renfermant
des bulles d’air et d’eau. De Lis le 3 t. I I3 p. 110.
Cristal de roche diaphane, renfermant une goutte
d’eau mobile, de Born, t. I } p. 41* L’accident
dont il s’agit ici est surtout sensible lorsque la
goutte d’eau occupe une cavité tubulée, en sorte
que la bulle d’air qu’elle contient mont© et descend
pendant les mouvemens de la pierre, comme
dans le niveau d’eau.
I I . Q u a r t z - a g a t h e .
Cassure plus ou moins terne, quelquefois écailleuse.
Corps ordinairement concrétionnés.
(1) Hist. n a t., 1. XXXVII , c. 9.