tient au noyau, ce qu’il seroit difficile d’apercevoir
sans cela, à cause des inclinaisons presqu’é-
gales de P et de x. Le prisme a ordinairement
des dimensions différentes de celles qui ont lieu
dans le cristal didécaèdre , les pans /, T étant
ici les plus larges. Incidence de q sur P , I45d
8r 36" ; et sur x , i64d 4lf Le côté de la
facette o , qui est tourné vers l’arête s , lui est
parallèle. Valeur de l’angle e , 63d 55r 48".
r-. . j À. G1 G* M SH T I 1 12. Feld-spath synoptique. £ ^ M z 1 T y x
3 I I a
IPD C E I variété décidodécaèdre
qVn n' o o’ w ° * J
(Jig. 88 ) augmentée à chaque sommet de deux
facettes q 3 x 3 entre P et y. Il présente comme
le tableau en raccourci de toutes les lois de dé-
croissemens observées jusqu’ici dans les cristaux
de cette espèce.
Nota. Dans plusieurs des variétés précédentes ,
les dimensions des faces sont sujettes à jouer, de
manière que le cristal prend un aspect tout différent
de celui auquel se rapportent les figures ,
c’est-à-dire, que les faces P , M et leurs opposées
, qui font entre elles des angles droits , se
présentent comme les pans d’un prisme rectangulaire.
Par exemple, il arrive assez souvent que
dans la variété décidodécaèdre (Jig. 88 ) , les
faces M se rétrécissent entre les faces P , par le
rapprochement de celles-ci, comme on le voit
D E M I N E R A L O G I E . 599
J ig . 94 , p l. L (ï) ; et alors ces quatre faces ont
l’air d’appartenir à lin prisme qui est octogone ,
par l’addition des facettes n, n1, etc., et dont les
sommets très-irréguliers sont formés, l’un des faces
y , o 3 o' , T , z ' , etc. ; et l’autre, des faces situées
dans la partie opposée. C’est sous ce point de
vue que Romé de Lisle a considéré une partie
des variétés qu’il a décrites fort au long dans son
article du feld-spath.
i 3. Feld-spath hémitrope, c’est-à-dire, dont une
moitié est retournée. De Lisle, t. I I , p. 478
et suiv. ,* var. 10, 1 1 3 12 , i3 , 14 > i 5 et 16.
a. Plan de jonction parallèle à la diagonale qui
va de I en a (Jig. 78 ) , et à son opposée.
Cette hémitropie a lieu relativement à différentes
formes cristallines qui rentrent dans les variétés
précédentes., Mais les deux moitiés du noyau,
auxquelles appartiennent celles du cristal secondaire
, dont Tune est retournée, sont toujours censées
provenir d’une coupe faite dans le même
sens ; en sorte que l’hémitropie rapportée à ce noyau
ne souffre aucune variation. Un exemple fera
concevoir le principe qui peut aider à débrouiller
toutes ces modifications, dont le détail nous
meneroit trop loin.
(1) Il faut faire ici abstraction des lignes r s , rs1 r<s, r>s' ,
qui indiquent une coupe du cristal, laquelle nous sera bientôt
nécessaire pour l’explication d’une autre variété.