la force dont il s’agit l’attiroit à elle, tandis qtie
quand il présentoit à l’angle b l’un des deux a,uties
pans, que l’on peut appeler pans de réfraction ordinaire.,
la matière du rhomboïde n’avoit sur lui d’autre
action que celle qui lui étoit commune avec les
milieux ordinaires.
Cela posé, parmi tous les rayons simples dont
est formé un faisceau de lumière qui tombe sur
la surface du rhomboïde, les uns auront leurs pans
de réfraction ordinaire et les autres leurs pans da-
berration tournés vers le petit angle solide. Le faisceau
se divisera donc en deux parties , dont 1 une
ne subira que la réfraction ordinaire, tandis que
l’autre , attirée par la force qui réside dans le petit
angle solide, sera soumise à la réfraction d’aberration.
Cette hypothèse acquiert un nouveau degré de
vraisemblance, lorsqu’on 1 applique au phenomene
des quatre images produites.par la superposition de
deux rhomboïdes, et aux variations que subissent
ces images dans leur intensité, à mesure que s opère
la révolution du rhomboïde supérieur. Ces effets
indiquent que le faisceau d’aberration dans lequel
tous les pans d’aberration étoient d’abord exactement
tournés vers la région d’où émane la force
qui agit sur eux, se soudivise peu à peu, à mesure
que, pendant la rotation du rhomboïde, cette région
change de position ; en sorte que les molécules
échappent, les unes après les,autres, à la force
attractive, poiir subir la réfraction ordinaire. Le
contraire arrive par rapport aux rayons de l’autre
faisceau, qui avoient d’abord leurs pans d’aberration
à angle droit sur la région d’où émane la force
qui produit l’aberration. Car ces pans se trouvant
peu à peu dans une position plus favorable à l’égard
de la force dont il s’agit, subissent son action les
uns après les autres, et le faisceau finit par être
tout entier dans le cas de l’aberration. On croit voir
une affinité dont l’intensité augmente ou diminue,
suivant que les corpuscules sur lesquels elle agit
sont plus ou moins en prise à son action, de manière
que le nombre des corpuscules attirés s’accroît ou
diminue lui-même par des quantités proportionnelles.
3q. Je terminerai cet article en observant que les
faces intérieures du rhomboïde ont un pouvoir réfléchissant
quelquefois très-sensible, en sorte qu’une
portion des rayons qui leur parviennent obliquement
, en partant d’un point visible situé derrière
la base inférieure, étant repoqssés de bas en haut,
et repassant dans l’air, font voir à l’oeil plusieurs
images produites par réflexion, indépendamment
de celles qui sont dues à la réfraction.
U s A g E s. '
40- Les usages de la chaux carbdnatée sont si
connus, qu’il suffira de les exposer ici succinctement.
Le plus étendu de tous et le plus intéressant, est
T ome II, P *